C’est le 13e numéro de « Crise ». Plus de 650 pages de documents ont été publiées en un peu plus d’une année au sujet de la seconde crise générale du capitalisme.

C’est un chiffre qui en impose. C’est une production conséquente. C’est une réelle contribution à l’analyse de la réalité. Naturellement, c’est en décalage avec le niveau des gens en Belgique et en France. Cependant, il faut penser à l’avenir, à ceux qui vont se retourner sur le début de la crise, qui voudront saisir le mouvement général de ce qui s’est passé… et de ce qui se passe, parce que tout ne fait que commencer.

Ce n’est clairement qu’un début : il y a lieu de toujours plus analyser ce qui se déroule, comment la crise générale du capitalisme se concrétise, à travers un parcours contradictoire.

Lorsqu’il y a eu l’initiative de lancer « Crise » en mai 2020, la barre avait été mise assez haut en termes de nombre de pages, afin d’être vraiment dense, de proposer une photographie approfondie des événements en cours. Chaque numéro devait être un marqueur, apporter un certain enseignement, contribuer à un patrimoine.

Mais la question de la périodicité n’avait nullement été décidée, parce que le parcours de la crise restait à découvrir. L’idée était d’accompagner la crise générale, pour la « photographier », afin d’améliorer le travail révolutionnaire en Belgique et en France.

Car il y a déjà des organisations d’avant-garde qui sont des poteaux indicateurs, donnant des directions idéologiques. Si on est en Belgique, on sait que le maoïsme, c’est le Centre MLM, si on est en France, on sait que le maoïsme, c’est le PCF(mlm). Les réponses y sont claires.

Le rôle de « Crise », c’est d’élargir le champ de ces réponses, pas de les remplacer. « Crise » est là pour avoir un espace permettant de répertorier les phénomènes de la crise, pour ouvrir des brèches, pour disposer de synthèses.

Soulignons le : il n’y a pas eu d’aprioris dans la mise en place de « Crise ». Cela a donné l’équivalent d’un numéro par mois, toutefois cela aurait pu avoir une autre périodicité et on ne sait pareillement pas ce que cela donnera pour les mois à venir.

Ce que nous voulons dire, c’est que nous n’avons jamais considéré que la crise générale était une crise « finale » et que c’est le tout pour le tout qui se jouait, à court terme.

Si nous l’avions pensé, une revue comme « Crise » n’aurait pas été générée. Notre idée, c’est que justement on faisait face à un processus en profondeur, qu’il s’agissait d’analyser sur le long terme et que pour cela il fallait un moyen de rassembler des synthèses, des analyses, des comptes-rendus, des évaluations, des estimations, etc.

Et nous pensons que c’est un moyen de se transformer soi-même que de s’impliquer à écrire pour « Crise », afin de soi-même établir des bilans de ce qu’on voit. Envoyez-nous vos travaux, envoyez-nous vos contributions !


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