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Il faut souhaiter sa déroute la plus complète.
Le régime ukrainien est un satellite américain porté par une oligarchie ukrainienne et les nationalistes. Son idéologie est totalement anti-communiste et anti-socialiste, tout ce qui est de « gauche » est d’ailleurs formellement interdit.
Le régime se situe très clairement dans la perspective du fasciste Stepan Bandera, comme le montre la publication du Parlement ukrainien sur le média Twitter le 1er janvier 2023, afin de fêter l’anniversaire de celui-ci.
On y voit Valeri Zaloujny, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, devant un portrait de Stepan Bandera. Sur le selfie d’origine, il lève le pouce.
Surtout, il y est dit que « les directives de Stepan Bandera sont bien connues du commandant en chef des forces armées », ces directives étant présentées au moyen de plusieurs citations, dont : « la victoire totale et suprême du nationalisme ukrainien aura lieu quand l’empire russe cessera d’exister. »
Tout cela est on ne peut plus clair sur la nature du régime ukrainien. Naturellement, le message sur Twitter a fait scandale en Pologne dans la foulée, en raison du rôle des bandéristes pendant la seconde guerre mondiale.
Le parlement ukrainien a alors supprimé le message. Tout comme le maire de Lviv, Andrii Sadovyi, a supprimé son message du même jour. On le voit prendre une pose typiquement fasciste devant un monument à Stepan Bandera, dans cette ville de l’Ouest de l’Ukraine formant le bastion du nationalisme.
Dans son message, il dit que « à l’exemple de Bandera, une nouvelle génération a grandi, qui est allée à la bataille contre la nouvelle horde moscovite. Une génération de vainqueurs. Gloire à l’Ukraine! [slogan bandériste auquel on répond par « Gloire aux héros ! »] ».
Ces autocensures ne changent rien à l’affaire. Au fond, ce qui compte, c’est que toute l’idéologie nationaliste ukrainienne vise à la destruction de la Russie et à établir un régime ultra-réactionnaire. C’est le point de vue du régime, c’est le point de vue du commandant en chef de l’armée ukrainienne.
Ce dernier n’est pas forcément antisémite, d’ailleurs, car il a salué il y a quelques jours avant la fête juive de Hanoucca. Encore que ce soit totalement ambigu, puisqu’on peut trouver des photos de lui, comme en janvier de l’année dernière, avec des néo-nazis intégrés dans l’armée ukrainienne.
Telle est l’extrême-Droite, prête à tout pour exister du moment qu’elle a l’aval des grands capitalistes, quels qu’ils soient.
L’armée ukrainienne constitue en permanence des forces au moyen de volontaires néo-nazis, comme par exemple la 67e brigade mécanisée formée en novembre 2022 sur la base des néo-nazis du Pravy Sektor et du Corps des volontaires ukrainiens. Cela ne veut pas dire que tous les gens qui rejoignent soient néo-nazis, mais que l’armée ukrainienne est encadrée dans une optique bandériste.
Qui plus est, les troupes d’élites sont toujours portées par des activistes néo-nazis, comme le bataillon Kraken, qui utilise une rune nazie comme symbole.
Tous les pires réactionnaires d’occident rejoignent d’ailleurs l’armée ukrainienne : les aventuriers, les romantiques nihilistes, les néo-nazis notamment français, les mercenaires de l’Otan et même des djihadistes (surtout Tchétchènes) qui sont organisés de manière autonome dans l’armée ukrainienne !
Si le régime ukrainien gagne la guerre, on aura un État ultra-réactionnaire entièrement subordonné à l’Otan, servant de fer de lance du dépeçage de la Russie. Déjà le régime ukrainien sert de « modèle » aux États les plus réactionnaires d’Europe, comme la Tchéquie et les pays baltes.
Il ne s’agit plus du tout là de nation ukrainienne à protéger, mais d’un projet artificiel, nationaliste agressif, directement au service de l’Otan. Le régime ukrainien est bandériste, il doit tomber, il faut lutter contre tout soutien à ce régime !