Comment et dans quel contexte est-ce que la pensée-guide du camarade Akram Yari a évolué ?

Le PDPA (Parti Démocratique du Peuple d’Afghanistan), parti révisionniste pro-khrouchtchévien allait mener, au milieu des années 1960, une trahison de la révolution démocratique en Afghanistan.

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De fait, les rangs de ce parti, idéologiquement, étaient remplis d’intellectuels à l’esprit petit-bourgeois, qui suivaient un modèle idéologique social-impérialiste.

Dans un tel contexte, un « non ! » a été soulevé. Il est venu d’un jeune révolutionnaire, qui ne s’est jamais réconcilié avec le révisionnisme, même pas à un seul moment, ni qui a négligé de le combattre.

C’était le camarade Akram Yari, qui a établi, par la formation de l’Organisation Progressiste de la Jeunesse (OPJ), la première organisation fermement anti-révisionniste en Afghanistan.

L’OPJ était une organisation maoïste, dans laquelle de fait la pensée d’Akram Yari était l’expression théorique de l’organisation dans le contexte de lutte nationale et internationale contre le révisionnisme, une lutte qui a donné naissance à la première organisation maoïste en Afghanistan.

Comment et dans quel contexte est-ce que la pensée-guide du camarade Ibrahim Kaypakkaya a évolué ?

Le Parti Communiste de Turquie a été fondé par Mustafa Suphi (1883-1921), mais s’est vite effondré en raison du kémalisme, l’idéologie nationaliste de la bourgeoisie bureaucratique prenant le pouvoir sur les ruines de l’empire ottoman.

Né en 1949, Ibrahim Kaypakkaya a produit une pensée qui a fusionné avec toute une vague révolutionnaire produite par les masses (d’autres figures fameuses qui ont soutenu la lutte armée étaient le guévariste Mahir Cayan et le hoxhaiste Deniz Gezmiş).

La question principale était de connaître la nature du régime turc, et son origine : la « révolution » kémaliste, une contre-révolution qui était considérée par l’opportunisme comme « bourgeoise » ou même comme « démocratique et trahie. »

Ibrahim Kaypakkaya a étudié la nature de la Turquie, son histoire depuis sa fondation par Mustafa Kemal, affirmant sa nature semi-coloniale semi-féodale et la nécessité de suivre la voie de la Révolution de Nouvelle Démocratie.

Comment et dans quel contexte est-ce que la pensée-guide du camarade Siraj Sikder a évolué ?

Après la Révolution russe, le Parti Communiste a été formé en Inde, mais ce parti n’a pas mené les paysans à la lutte armée contre le colonialisme britannique et sa base féodale, et a refusé de guider leurs luttes armées.

Qui plus est, durant la seconde guerre mondiale, il a tenté de pousser le peuple indien à l’unité avec les Britanniques au nom de la ligne d’un front uni antifasciste, et comme résultat, le parti du Congrès et la Ligue musulmane qui sont les représentants de la bourgeoisie et des féodaux hindous et musulmans d’Inde respectivement, ont donné naissance à l’Inde et au Pakistan, deux États semi-coloniaux semi-féodaux, en rendant antagoniques la contradiction de classe communautaire.

Comme la majorité des paysans du Bengale oriental, en tant que musulmans, étaient l’objet d’une exploitation communautaire et d’élimination de la part des Jamindars hindous, et comme le problème n’a pas été résolu par la révolution, la paysannerie musulmane du Bengale oriental a voté en faveur du Pakistan.

Étant donné qu’après la création du Pakistan, le Bengale oriental arriéré est devenu une colonie du Pakistan occidental comparativement plus avancé, le peuple du Bengale oriental s’est soulevé dans une rébellion contre la domination coloniale pakistanaise, depuis le mouvement pour la langue de 1952, le mouvement de masse de 1969, jusqu’à la guerre de libération nationale de 1971.

Le Parti Communiste du Pakistan oriental a échoué à diriger la lutte du peuple selon une ligne correcte. Avec l’émergence du révisionnisme khrouchtchévien sur le plan international, ce parti devint un parti révisionniste.

Alors que le président Mao a mené la lutte internationale contre le révisionnisme, ce parti s’est divisé en deux tendances – les factions pro-Moscou et pro-Pékin. La faction pro-Pékin n’a pas pu se libérer du révisionnisme. Le camarade Siraj Sikder a brisé cette chaîne du révisionnisme.

Comment et dans quel contexte est-ce que la pensée-guide du camarade Gonzalo a évolué ?

Avec José Carlos Mariátegui (1894 -1930), le Pérou a produit un grand dirigeant qui a été capable de construire un véritable Parti Communiste, mais après sa mort le révisionnisme a prévalu, avec une ligne de « l’unité nationale » et ensuite celle du révisionnisme moderne.

Le contexte a été celui de l’affirmation des luttes de masses, mais l’arrière-plan idéologique était marqué par l’influence du révisionnisme. Il y avait le besoin d’une compréhension correcte des travaux de José Carlos Mariátegui sur le Pérou comme pays semi-colonial semi-féodal.

Dans la très connue interview que Gonzalo a accordé en 1988, il explique de la manière suivante le contexte général au Pérou : « Nous analysons le processus de la société péruvienne contemporaine comme un processus qui a commencé en 1895.

Nous considérons qu’à partir de cette date s’engage le processus dans lequel nous vivons actuellement. Et nous pensons qu’il est composé de trois moments. Un premier moment qui assoit les bases pour le développement du capitalisme bureaucratique.

Un deuxième, après la Seconde Guerre Mondiale qui marque la fin du premier, où s’approfondit le capitalisme bureaucratique ; cet approfondissement du capitalisme bureaucratique va faire mûrir les conditions pour la révolution et, avec le commencement de la guerre populaire dans les années 80, nous entrons dans le troisième moment : moment de crise générale du capitalisme bureaucratique.

La destruction de la société péruvienne contemporaine a commencé, parce qu’elle est historiquement caduque. C’est pourquoi nous assistons à sa fin et ce qu’il faut, c’est travailler, combattre et lutter pour l’enterrer. »

Comment et dans quel contexte est-ce que la pensée-guide du camarade Alfred Klahr a évolué ?

Alfred Klahr a été un activiste éminent du mouvement communiste en Autriche. Comme il subissait particulièrement des attaques policières au milieu des années 1930, il a dirigé la section autrichienne de l’école Lénine à Moscou, de 1935 à 1937.

Durant cette période, il a développé une analyse très approfondie de la société autrichienne, sur comment sa nation a émergé depuis la partie allemande de l’Europe, pour prendre une autre direction, tournée vers l’Est.

Cela a permis de comprendre la situation dans un pays où les austro-fascistes cléricaux étaient en conflit avec les nationaux-socialistes pangermanistes, chacun étant l’expression de différentes classes sociales.


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