Note du Centre MLM [B] Nous avons fait remonter ce document initialement publié en avril 2016 puisqu’un camarade de France d’origine polonaise nous en a fait parvenir une traduction dans sa langue maternelle.
Sachant que les personnes polonaises sont nombreuses, tant en Belgique qu’en France, il explique son choix par le fait qu’il n’y a plus de ventes de livres d’Asimov ces dernières années dans une Pologne dominée par une bourgeoisie réactionnaire ayant abandonné toute « raison » au profit d’une religiosité à la fois populaire et tourmentée, tournée vers la « passion ».
La traduction du camarade se trouve en dessous du texte en français.
A la suite du cycle des Robots, où Asimov posait les questions de ce que signifierait l’existence de robots pour l’identité humaine et sa vie quotidienne, le principal auteur de science-fiction du 20ème siècle a décidé de considérer l’avenir de l’humanité dans son rapport avec l’univers.
A travers les vicissitudes, l’humanité fraie sa voie dans la conquête spatiale, développant non seulement une humanité unifiée et dépassant les contradictions de classe au fur et à mesure du développement des forces productives (permises par la conquête spatiale précisément), mais également la perspective de « Gaïa » et « Galaxia », c’est-à-dire l’élevation de la planète puis de la galaxie elle-même à un niveau de synthèse supérieur.
Au moyen de la « psychohistoire » à mi chemin entre psychologie et matérialisme dialectique, une « fondation » joue le rôle d’avant-garde dans cette histoire humaine, qui devient ensuite planétaire, avec comme perspective la galaxie, et évidemment en arrière-plan l’univers lui-même.
L’oeuvre d’Asimov est écrite avec une forme peu éprouvée sur le plan du style, mais avec en arrière-plan une cosmologie très riche, évidemment très proche de celle de Carl Sagan. Elle est, sur le plan intellectuel, d’une richesse énorme.
Isaak Asimov – Cykl Fundacja (1951-1992)
Po cyklu Robotów, w którym Asimov zadawał pytania o to, co roboty miałyby oznaczać dla ludzkiej tożsamości i codziennego życia, czołowy pisarz science fiction z XX wieku postanowił rozważyć przyszłość ludzkości w związku z wszechświatem.
W czasie perypetii ludzkość pojawia się w podboju kosmosu, rozwijając nie tylko zjednoczoną ludzkość i wykraczającą poza klasowe sprzeczności, gdy rozwijają się siły wytwórcze (dozwolone właśnie przez przestrzenny podbój), ale także perspektywa « Gaia » i « Galaxia », czyli podniesienie planety, a następnie samej galaktyki na wyższy poziom syntezy.
Poprzez « psychohistorię » w połowie drogi między psychologią i materializmem dialektycznym, « fundacja » odgrywa rolę awangardy w tej ludzkiej historii, która następnie staje się globalna, z galaktyką jako perspektywą, i oczywiście w tle sam wszechświat.
Praca Asimova jest napisana w niezbyt eleganckiej formie, ale z bardzo bogatą kosmologią w tle, oczywiście bardzo zbliżoną do Carla Sagana. Jest to, intelektualnie, ogromne bogactwo.