Notre orientation est aujourd’hui en première ligne le développement d’un processus social, où s’organise un contre-pouvoir par en-bas, qui place à la valse répressive des frontières et la fait reculer.
S’il se montre que l’Etat ne permet aucun espace où cela pourrait s’organiser, ou plutôt, s’ils ont l’intention de détruire des espaces déjà obtenus, il sera nécessaire de faire reculer cet Etat (note: d’obtenir pour la lutte que l’Etat recule).
Notre décision d’intervenir en un point pareil, nous l’aurons par les discussions de ceux et celles qui se placent dans ce processus. Nous définirons notre intervention comme un moment pour faire reculer, et pas comme une stratégie.
Nous n’en reviendrons ainsi pas simplement à l’ancien. Cette escalade ne va pas dans notre intérêt. Mais l’Etat doit savoir, s’il ne nous laisse pas d’autres possibilités, que de notre côté il y a les moyens, l’expérience et la résolution, de prendre ses responsabilités. Ils ne peuvent plus effacer nos expériences de 22 années de lutte armée.
Ce que les dominants qualifient aujourd’hui de victoire a en réalité cimenté sa crise globale.
L’enveloppement du sud dans le système du marché mondial a conduit les peuples des trois continents à un endettement explosif, l’exploitation des ressources naturelles, la misère massive et la mort par la faim par millions.
Après que pendant un siècle l’impérialisme voulait empêcher et détruire tout développement autonome dans les trois continents, afin de pomper les gens jusqu’au sang, des peuples entiers sont aujourd’hui devenus inutiles pour le marché mondial, il y a eu plus de 50.000 morts de faim en Somalie depuis 1991 et « pratiquement 1,5 millions de Somalien/ne/s sont condamné/e/s à être morts de faim (ONU).
Ce sont les escadrons de la mort tuant les enfants des rues du Brésil; ce sont les millions de gens réfugié/e/s qui sont eux/elles-mêmes expulsé/e/s des bidonvilles, et aujourd’hui s’élargissent à même nouveau des maladies issues de la misère comme le choléra.
Avec cet arrière-plan mondial, il est possible pour des consortiums (note: konzern, trust, cartels…) comme Volkswagen de répondre à une grève par le licenciement comme il y a peu à Mexico.
Dans la conception des impérialistes il ne reste à des peuples entiers pas d’autres possibilités à part s’allonger et mourir.
Cette « perspective », les peuples de l’est l’ont également.
La crise a aussi depuis longtemps atteint le noyau du capitalisme.
Le nombre de personnes dans la métropole dont le capitalisme n’a plus besoin, le nombre d’exclu/e/s, a explosé ; l’abîme entre riches et pauvres n’a jamais été aussi grand.
Aujourd’hui il y a le « tiers-monde dans le premier monde ».
La victoire apparente du système de marché capitaliste, la domination globale de l’argent, est reliée à un point de non-retour avec sa crise atteignant un degré jamais atteint.
Ils ne peuvent pas résoudre la contradiction qui éclate dans la concurrence des économies, la logique du système du capital et la pauvreté mondiale et la destruction de la nature de par le monde.
C’est un antagonisme.
La destruction des denrées alimentaires dans la CEE pour la stabilisation des prix (!) parallèlement à la famine de millions de personnes dans le sud et l’aggravation des conditions de vie à l’est parlent d’elle-même.
Même si le système du Capital le voulait, il ne pourrait pas résoudre les problèmes d’existence de la population mondiale.
Les solutions ne sont possibles qu’en dehors de la logique du Capital.
Evidemment leur conception que les gens du sud et de l’est vont s’allonger et mourir ne passera pas car ceux/celles qui ont faim et à qui on a enlevé la dignité ne s’en tiennent pas aux règles de stratégies du marché mondial qui ont prévu leur mort.
Dans le monde entier sont menées des luttes pour les opprimé/e/s et les exclu/e/s, afin de reconquérir la détermination de leurs vies.
Le mouvement des réfugié/e/s de par le monde que le Capital peut encore à peine contrôler, augmentent en s’accroissant vers la métropole.
Même si nous pouvons dire aujourd’hui que dans ce développement général il y a même pour l’Etat impérialiste de l’écroulement de ses états-noyaux, cela ne signifie nullement une avancée pour les gens.
Les dominants n’ont plus les moyens de maintenir l’ancien fonctionnement du système capitaliste, dans lequel les métropoles pacifiées devraient être l’arrière-pays tranquille pour mener les guerres et exploiter dans les trois continents.
Cela s’explique toujours plus dans la perte des forces d’intégration de parts entières de la population, ce qui est le plus visible aux USA, mais également dans l’ex-RDA, en France ou en Grande-Bretagne.
Les révoltes dans les ghettos de Los Angeles, Paris ou plusieurs villes de Grande-Bretagne sont la première annonce de ce que sera demain, d’une toute autre dimension, la réalité dans les métropoles.
Mais ici aussi il n’y a pas eu autant de grèves, de manifs, d’occupations d’usines de la part des gens que ces deux dernières années, contre la remise en cause des droits et des conquêtes solides acquises par la lutte.
Jours de carence, loyers augmentant rapidement avant tout en Allemagne de l’est, fermetures d’établissement, compression dans le domaine social, grève de l’ÔTV.
Mais les luttes ne sont qu’une force. L’explosion de la violence et de la brutalité de chacun/e contre chacun/e et dans l’autodestruction forment l’autre.
La guerre est revenue en Europe.
En Yougoslavie la guerre pour le partage des ressources, la lutte/concurrence pour une chance de rattachement au marché mondial capitaliste s’est escaladé jusqu’à la sanglante guerre de nationalités.
La misère des gens est incommensurable. Une solution avec les catégories de ce système n’est pas possible.
La politique de la CEE comme de l’OTAN vis-à-vis de cette guerre n’a en soi même plus la qualité d’une maîtrise de la crise.
Pour les dominants, la question principale est de tenir en bride le développement afin d’empêcher une dynamique qui leur glisserait entre les mains.
L’intérêt principal de l’Etat allemand est d’obtenir une justification par cette guerre de l’intervention de la Bundeswehr (note : l’armée) et d’imposer non seulement une légitimation ici pour cela mais aussi d’en arriver à un accord concret dans la division internationale du travail.
Ils utilisent la misère des peuples yougoslaves afin de continuer à développer et de maintenir définitivement ce qu’ils ont commencé avec la guerre du golfe.
Cela y va pour eux du « monopole de la violence de l’ONU » (Engholm) après que l’ONU soit dominé par les états capitalistes riches. En RFA nous sommes confrontés à une situation où la haute technologisation rend toujours plus de gens chômeurs et rend de plus en plus insupportables les conditions de travail de ceux/celles dont ils ont encore besoin.
Alors que l’accroissement permanent de la productivité assure aux eûtes de hauts taux de profits, la pression sur ceux/celles qui travaillent a augmenté.
Ils/elles ne sont pas seulement esclaves de la machine et de l’ordinateur.
Il y a obligation de la performance, de la flexibilité − c’est-à-dire qu’il faut être prêt à subordonner sa vie au fonctionnement du boulot − dans l’ex-RDA on a même obligé des femmes à se faire stériliser pour obtenir du travail.
La pression de ne pas devenir malade, afin de ne pas être viré.
Ainsi beaucoup sont lessivé/e/s et rendu/e/s malades. Ici sont enflés les domaines du secteur des services, qui ont le moins affaire avec la satisfaction des besoins élémentaires des gens.
Cela et l’accroissement insensé de la production de biens ne servent que les profits et détruisent les bases de vie écologiques des gens eux/elles-mêmes.
Malgré que la RFA soit un des pays les plus riches du monde, il y a ici aujourd’hui une détresse croissante avec les logements, les loyers, qui mangent une grande partie des salaires, et environ un million de sans domicile fixe.
Toujours plus de gens vivent des aides sociales, et même l’Etat doit avouer aujourd’hui l’existence de l’indigence.
Dans les métropoles aussi toujours moins de gens peuvent participer à « la course folle des gens entre eux/elles » − comme Fidel Castro appelle la concurrence et la course à la consommation.
Dans toujours plus de domaines vitaux, les contradictions entre les besoins des gens et ceux de la logique de mise en valeur et de profit brisent une réalité définie.
Les conditions de vie se sont domestiquement aggravées, particulièrement dans l’ex-RDA.
« Nous doutons, qu’à part les temps de la guerre ou de l’après-guerre, la vie de tant de gens soit tombée en si peu de temps dans une telle incertitude, une telle absence de perspective, une telle détresse » peut-on lire dans le livre blanc « mécontentement en Allemagne » ; ses auteurs dans l’ex-RDA se basent sur 5000 lettres.
Elles étaient positives.
Un sondage là-bas a montré que 60% de la population de l’ex-RDA considèrent le socialisme comme une base -juste de société.
La plus grande partie se déciderait aujourd’hui pour un autre développement de société, qui serait ni le vieux système de RDA ni le système capitaliste.
Un jeune lors d’un interview à la télévision : « les gens en RDA étaient moins bourré/e/s de l’idéologie du SED et de la stasi (note : police politique est-allemande) que les gens à l’ouest avec l’argent ».
Le nombre global de ceux/celles qui attendent encore une solution à leurs problèmes existentielles de la part de l’Etat s’est rapidement écroulé.
Mais l’aggravation des conditions ne conduit pas automatiquement à la solidarité et à l’organisation, mais à l’isolement, à la solitude et la concurrence.
La destruction du social dans les relations des gens entre eux/elles sont la normalité sociale que ce système a imposé. Le capitalisme, avec la soif du profit, a remplacé les valeurs sociales par l’argent comme plus haute valeur.
Tout doit pouvoir être acheté, tout problème doit pouvoir se résoudre par l’argent et tout besoin être satisfait par un bien quelconque.
C’est l’idéologie du Capital, un présupposé de base à l’existence de ce système. Son attitude vis-à-vis de ceux/celles qui veulent se sortir de là, et s’organiser pour une autre réalité, est expressive: matraquer, enfermer, éradiquer.
Aujourd’hui où beaucoup ont peur de l’existence, la destruction du social dans la société en est arrivée à une nouvelle dimension: l’explosion de l’autodestruction,
de la violence des gens entre eux/elles.
Du manque d’espoir et de l’absence de perspective pour en arriver à des changements positifs, de plus en plus de gens se réfugient dans l’alcool et la drogue, et les taux de suicide augmentent.
La frustration, la peur, et l’agression se dirigent vers soi-même ou vers d’autres qui sont encore plus bas dans la hiérarchie sociale.
Ce sont les nazis contre les gens d’autres couleurs, d’autres nationalités, les homosexuels et les lesbiennes, l’accroissement de la violence contre les femmes, les enfants et les personnes âgées.
Les campagnes médiatiques contre les réfugié/e/s et le matraquage des antifascistes dans les rues montrent clairement les intérêts de l’Etat et du Capital de canaliser les mécontentements croissants dans une mobilisation raciste et réactionnaire.
A l’encontre de cela il est difficile de cerner la possibilité de développer et imposer des réponses ayant du sens et justes dans la construction des liens solidaires et d’auto-organisation par en-bas − partant de la réalité de la vie quotidienne des gens.
Nous pouvons partir du fait que les luttes de ces 25 dernières années où toujours plus de gens ont participé par rapport à ceux/celles organisé/e/s dans la gauche, ont laissé une trace dans la conscience de la société.
C’est par exemple visible dans la non-acceptation des technologies méprisant les gens et la nature comme la technologie génétique et l’énergie atomique, dans la sympathie et le soutien aux occupations de maison dans différentes villes, aux objections de conscience, à la large mobilisation contre le F.M.I. en 1988, les manifestations de centaines de milliers contre la guerre du golfe, ou encore les 25 000 contre le G7.
Cette trace est le fait que nous ayons montré pendant 22 ans que l’attaque contre ce système est possible et tient sans être brisée par toutes les tentatives de l’Etat d’effacer tout ce qui lutte pour une autre vie – sont les bases à partir desquelles nous pouvons maintenant rechercher le neuf.
Il s’agit d’un processus consistant en la construction de contre-pouvoirs réels.
La situation globale, comme le développement de l’Etat-RFA et celui dans la société, tendent vers une force qui impose des solutions sensées contre le processus de destruction.
Il s’agît d’un processus social qui comprend les domaines de vie les plus divers et lutte pour des espaces où le neuf grandit -cherchant radicalement pour la vie et ensemble des solutions aux questions concrètes – pour que l’alternative au système vive.
Ce ne peut ainsi être qu’un processus d’organisation dans les formes les plus diverses, qui rende possible l’action commune des forces aujourd’hui isolées et éparpillées qui sont à la recherche en des points différents pour savoir comment peut être imposée une vie digne, un processus qui croît vers une position de pouvoir contre les dominants − car les solutions qui s’orientent vers les gens et la nature au lieu du profit, le pouvoir ne les donnera pas − ce sont des processus où les dominants sont forcés de reculer et obligés de promettre des solutions par en-bas.
Aujourd’hui il en est ici en de nombreux points ainsi, que les gens qui ne peuvent et ne veulent plus tolérer leur situation de vie en un point, se heurtent tout de suite au fait que c’est l’organisation générale du système capitaliste qui rend leur propre situation insupportable.
Par exemple quand les gens se défendent constamment contre l’accroissement du trafic, comme dans la rue Stressemann à Hambourg, ils/elles se heurtent au fait que l’organisation capitaliste basée sur le profit ne laisse pas d’espaces pour eux/elles.
La question est de savoir pour quel intérêt le trafic de transports augmente de manière incommensurable.
Les intérêts du Capital s’opposent aux intérêts des gens d’un environnement valable pour la vie, où les enfants ne sont pas écraséEs par les poids lourds lorsqu’ils/elles vont devant la porte de la maison.
Et la folie de la production toujours croissante des biens a besoin de la folie du trafic de transport en croissance.
Un autre exemple : à Mannheim, où il y a eu une mobilisation raciste de la population d’une partie de la ville contre les réfugié/e/s, la situation était auparavant ainsi: dans la partie de la ville où les réfugié/e/s sont venu/e/s et ont été attaqué, des jeunes avaient avant demandé un espace pour eux/elles qui leur a été refusé par la ville.
Et c’est justement dans ce bâtiment que les réfugié/e/s devaient s’installer.
S’il y avait eu auparavant une intervention dans la situation de cette partie de la ville, si les jeunes, par exemple des antifas de la région qui se sont organisées après pour la défense des réfugié/e/s, avaient reçu de l’aide et avaient développé déjà là-bas quelque chose de commun, de solidaire, alors la venue des réfugié/e/s aurait pu amener quelque chose de tout différent.
Car là où les réfugié/e/s arrivent, il y a vite la question: pourquoi ont-ils/elles dû s’enfuir jusqu’ici et ne pouvaient-ils/elles plus vivre dans leur pays ?
Que c’est la même raison dans le même système qui fait qu’il y ait la misère de par le monde et qu’ici il n’y ait pas d’espace pour les gens.
Alors il y aurait pu avoir après la question de savoir comment lutter ensemble et obtenir l’espace pour la vie. Evidemment nous considérons que l’organisation pour défendre les réfugié/e/s et faire reculer les fascistes est absolument nécessaire.
Mais l’exemple montre aussi que cela ne suffit pas et que le processus dont nous avons besoin ne peut se trouver dans l’isolement de la « scène-ghetto ».
La destruction du social est une des bases essentielles pour le pouvoir et la continuation du système capitaliste.
Un contre-pouvoir n’existera que s’il propose une alternative à la normalité des dominants dans cette société et au système. Cela signifie essentiellement : opposer une organisation à la destruction du social, l’aliénation et le chacun pour soi et en arriver à des espaces sociaux où la solidarité soit vaste et d’où beaucoup prennent la responsabilité de développements sociaux − ce que nous appelons processus d’appropriation sociale.
De cela vient une force d’attraction, car la lutte pour le social entre les gens est l’alternative sensible à la solitude dans le système, à l’autodestruction désespérée, aux fascistes.
C’est la base pour une conscience internationaliste, le sol sur lequel peut grandir la solidarité internationale.
Dans ce processus se pose la question de la conscience internationaliste également directement et dès le début, parce que les populations ici se combinent aux gens des plus diverses nationalités.
L’un sans l’autre, le développement des réponses sensées sans le développement des rapports solidaires de ceux/celles d’en-bas entre eux/elles − cela ne marche pas. Le présupposé au contre-pouvoir par en-bas, pour le développement révolutionnaire, est une conscience qui rend capable toujours plus de gens à agir ensemble.
Dans le processus maintenant nécessaire va se décider si dans la grande Allemagne un contre-pouvoir grandit et apporte son poids dans le nouveau processus de bouleversement international ou si ici il n’y aura rien à part la destruction continuelle.
La situation s’est escaladé ainsi: cela va dans l’une ou l’autre direction, rien ne restera pareil comme avant.
La crise du Capital ou la crise du prolétariat ont déjà amené le fascisme.
Il est important de voir le danger qui repose dans la situation explosive.
Il est aussi important de comprendre les possibilités qui reposent dans la situation.
Les limites de réflexion sur la crise globale comme la propre crise de beaucoup de gens à gauche, a raffermi la stagnation ces dernières années et poussé à l’arrière-plan chacun/chacune, en particulier pour le développement de notre côté.
Dans beaucoup de ce qui a été dit ces dernières années on a été amené à en juger d’autres, qui ont cherché des changements dans des initiatives inverses, à constater que « cela non plus n’amène rien maintenant », une − malgré les difficultés de la plupart alors − position tranquille, qui demeure la position profane de l’observateur.
Quand nous parlons de la responsabilité des gauches, nous entendons la responsabilité et l’initiative de chacun/e pour le processus.
Les réflexions et la praxis de tous/toutes sont demandées, il n’y a pas de programme, pas de concept, ni de nous ni d’autres. Cela n’est de toute façon pas possible.
C’est un processus pour se retrouver sur de nouveaux fondements et dans tous les conflits. La discussion que nous voulons maintenant consiste à trouver de nouvelles réflexions pour le processus de bouleversement.
L’alternative sociale, nous voulons la trouver et l’obtenir par la lutte ensemble, sinon le côté réactionnaire de la société va se renforcer, la mobilisation réactionnaire et raciste à l’intérieur, là où le social entre les gens a été tué, est pour l’Etat allemand -qui aspire à la conduite du monde dans la concurrence du capital international – le présupposé pour escalader encore la politique de destruction des peuples.
C’est le présupposé pour l’intervention dans le monde de la Bundeswehr, vers laquelle ils se dirigent maintenant.
C’est notre responsabilité, la responsabilité des gauches dans notre pays, de construire le contre-pouvoir qui est dans la situation d’empêcher aussi cela. La voie de la libération passe par le processus d’appropriation sociale, qui deviendra une partie de la nouvelle lutte internationale pour le bouleversement.
Fraction Armée Rouge, août 92