Message à toute la population de Changhaï – 4 janvier 1967

Note de la Rédaction du Renmin Ribao : Le Message à toute la population de Changhaï, publié le 5 janvier par le Wenhui Bao de Changhaï, est un document extrêmement important. Portant haut levé le grand drapeau rouge de la ligne révolutionnaire prolétarienne incarnée par le président Mao, ce document appelle, comme un clairon, à poursuivre sans arrêt la riposte foudroyante à la ligne réactionnaire bourgeoise.

Répondant résolument au grand appel du président Mao : « Faire la révolution et promouvoir la production », il soulève ce qui est actuellement le problème clé de la grande révolution culturelle prolétarienne. Ce problème ne concerne pas seulement Changhaï, mais aussi le pays tout entier.

Avec le développement des forces révolutionnaires de Changhaï sont nés un Wenhui Bao et un Jiefana Ribao révolutionnaires, d’un aspect tout nouveau. Ce sont les fruits de la victoire de la ligne révolutionnaire prolétarienne sur la ligne réactionnaire bourgeoise.

Leur apparition est un événement majeur dans le développement de la grande révolution culturelle prolétarienne de notre pays. C’est une grande révolution. Cet événement capital ne manquera pas de donner une puissante impulsion au développement de la grande révolution culturelle prolétarienne dans toute la Chine de l’Est et dans toutes les provinces et municipalités du pays. »

Guidée par la ligne révolutionnaire prolétarienne que le président Mao incarne, la grande révolution culturelle prolétarienne a déjà remporté d’éclatantes victoires dans le mouvement de masse qui se poursuit depuis quelques mois pour critiquer à fond la ligne réactionnaire bourgeoise. C’est au milieu des chants de combat triomphants que nous sommes entrés dans l’année 1967. Dans leur éditorial du Nouvel An, le Renmin Ribao et le Hongqi ont souligné :

« 1967 sera l’année où la lutte des classes se déploiera à l’échelle nationale et dans tous les domaines.

1967 sera l’année où le prolétariat, uni aux autres masses révolutionnaires, déclenchera une offensive générale contre la petite poignée d’individus au sein du Parti qui, détenant des postes de direction, se sont engagés dans la voie capitaliste et contre toutes les créatures malfaisantes de la société.

1967 sera l’année où la critique de la ligne réactionnaire bourgeoise pour en éliminer l’influence sera menée encore plus en profondeur.

1967 sera l’année où le mouvement de lutte [contre ceux qui détiennent des postes de direction mais se sont engagés dans la voie capitaliste], de critique [des « autorités » académiques réactionnaires de la bourgeoisie, et de l’idéologie de la bourgeoisie et de toutes les autres classes exploiteuses] et de réforme [de l’éducation, de la littérature, de l’art et de toutes les autres branches de la superstructure qui ne correspondent pas à la base économique socialiste] sera couronné par une victoire décisive. »

Autrement dit, 1967 sera l’année où la ligne réactionnaire bourgeoise s’effondrera sur tous les fronts et se désagrégera complètement, l’année où la grande révolution culturelle prolétarienne triomphera définitivement.

Dans la lutte pour critiquer à fond la ligne réactionnaire bourgeoise appliquée par une petite poignée d’individus du Parti dans la région de Changhaï, les larges masses révolutionnaires de cette ville ont, elles aussi, remporté une victoire préliminaire et porté à une nouvelle étape une lutte marquée par une plus grande profondeur et une plus grande ampleur.

Dans nos usines de la municipalité de Changhaï, le mouvement de masse de la grande révolution culturelle prolétarienne balaie actuellement toute résistance, avec la puissance de l’avalanche et de la foudre, et progresse par vagues déferlantes.

Nous, ouvriers appartenant aux rangs de la révolte révolutionnaire, prêtons l’attention la plus soutenue aux paroles du président Mao, appliquons fermement cette ligne directrice définie par le président Mao en personne : « faire la révolution et promouvoir la production ».

Le président Mao nous enseigne que « le travail politique est vital pour tout notre travail dans le domaine économique ».

Nous, rebelles révolutionnaires, comprenons profondément que si nous ne menons pas à bien la grande révolution culturelle prolétarienne, notre production perdra la bonne direction et prendra une orientation capitaliste. De plus en plus de faits dont nous sommes témoins dans la grande révolution culturelle prolétarienne le prouvent : ce n’est que lorsque la grande révolution culturelle prolétarienne est bien menée que la production peut connaître un plus grand développement. Les vues qui opposent la grande révolution culturelle au développement de la production sont erronées.

Cependant, une petite poignée d’individus au sein du Parti qui, détenant des postes de direction, se sont engagés dans la voie capitaliste, et ceux qui s’accrochent obstinément à la ligne réactionnaire bourgeoise, n’ont que haine pour cette révolution. Par mille et un moyens, ils s’opposent à cette ligne directrice définie par le président Mao : « faire la révolution et promouvoir la production ». Leurs intrigues se sont généralement manifestées par les procédés suivants :

Au début du mouvement, sous prétexte de « produire », ils ont réprimé la révolution, en s’opposant à ce qu’on la fasse. Quand nos ouvriers, dans les rangs de la révolte révolutionnaire, ont voulu se dresser pour faire la révolution, pour critiquer à fond la ligne réactionnaire bourgeoise, ils ont allégué les tâches de production pour les accabler, leur collant l’infamante étiquette de « saboteurs ». Voulaient-ils réellement qu’on « mène la production » ? Non. Ils visaient à défendre leur position et essayaient d’entraver notre révolution. Nous avons percé à jour leurs intrigues et nous sommes révoltés courageusement.

C’est alors qu’ils ont eu recours à une nouvelle ruse. Feignent d’appartenir à l’extrême « gauche », usant d’un vocabulaire révolutionnaire fleuri, ils cherchent à saboter la production, les transports et les communications, en poussant bon nombre de membres des Corps de défense rouges des Ouvriers, qu’ils ont réussi à tromper, à aller soi-disant « porter plainte » à Pékin, dans le but de saboter la grande révolution culturelle prolétarienne et la dictature du prolétariat.

En outre, une petite poignée d’individus réactionnaires complotent depuis quelque temps de couper l’eau, l’électricité et les communications. Nous devons mettre la main sur eux, leur appliquer les lois de la dictature du prolétariat et les punir sévèrement. Il ne nous est pas possible de tolérer leurs complots criminels. Camarades ouvriers révolutionnaires, il est urgent de passer à l’action ! Appliquez résolument la ligne directrice définie par le président Mao : « faire la révolution et promouvoir la production ».

Nous, ouvriers de la révolte révolutionnaire, nous devons devenir exemplaires dans l’exécution de cette ligne directrice. Nous devons nous tenir à l’avant-garde et nous faire l’ossature non seulement de la révolution, mais aussi de la production. Notre Changhaï est la plus grande ville industrielle du pays. Elle joue un rôle capital dans l’ensemble de la vie économique du pays.

Cependant, il est arrivé récemment dans beaucoup d’usines qu’une partie, voire une grande partie des membres des Corps de défense rouges ont cessé le travail et quitté leur poste en violation flagrante des dispositions du Comité central du Parti sur l’accomplissement de la révolution et la promotion de la production, ce qui a affecté directement la vie du peuple et le développement de l’édification de l’économie nationale.

Gardant bien présents à l’esprit les enseignements du président Mao, nos ouvriers de la révolte révolutionnaire ont fait preuve d’un haut degré d’esprit révolutionnaire de responsabilité en affrontant ce contre-courant et en assurant la production de toutes les usines dans des conditions extrêmement difficiles ; ils ont ainsi porté un rude coup à l’infime poignée d’éléments au sein du Parti qui, détenant des postes de direction, se sont engagés dans la voie du capitalisme, et ils ont déjoué leur vaste conspiration visant à combattre la révolution par le sabotage de la production. Ils ont eu raison d’agir ainsi. Ils ont bien fait. Tous les camarades de la révolte révolutionnaire doivent s’inspirer de leur exemple.

Le président Mao nous enseigne que « nous devons soutenir tout ce que notre ennemi combat et combattre tout ce qu’il soutient ». Ayant la volonté, la détermination et la force, nos ouvriers de la révolte révolutionnaire pourront à coup sûr conduire à de meilleurs résultats la révolution et la production et répondre au grand appel lancé par le président Mao : « faire la révolution et promouvoir la production ».

Larges masses des frères de classe des Corps de défense rouges, qui voulez mener la révolution, rappelez-vous que « faire la révolution et promouvoir la production », c’est la ligne directrice définie par le président Mao et maintes fois soulignée par le Comité central du Parti. C’est une politique importante assurant que la grande révolution culturelle prolétarienne sera menée jusqu’au bout.

Approuver ou non cette ligne directrice, et l’appliquer ou non, c’est un problème de principe, un problème d’une importance capitale. A l’instigation des individus du Parti qui, détenant des postes de direction, suivent la voie capitaliste, et de ceux qui s’accrochent avec opiniâtreté à la ligne réactionnaire bourgeoise, vous avez quitté votre poste de production. A qui cet abandon profite-t-il ?

En agissant de la sorte, qui réjouissez-vous et qui affligez-vous ?

Nous espérons que vous suivrez les enseignements du président Mao, que vous ouvrirez les yeux sur cet important problème de principe : distinguer le juste de l’injuste, que vous ne vous laisserez plus duper, que vous prendrez rapidement conscience de la situation et que vous rejoindrez votre poste de production, bref, que vous reviendrez à la ligne révolutionnaire prolétarienne.

Nous, camarades de la révolte révolutionnaire, nous accueillerons chaleureusement votre retour pour faire en commun la révolution, mener à bien conjointement la production. Nous ne vous blâmerons pas, car nous sommes tous des frères de classe, car dans votre écrasante majorité, vous êtes des victimes de la ligne réactionnaire bourgeoise, des masses révolutionnaires dupées par ceux qui, détenant des postes de direction, s’engagent, bien que du Parti, dans la voie du capitalisme et ceux qui s’accrochent obstinément à la ligne réactionnaire bourgeoise.

Que tous les étudiants révolutionnaires et tous les cadres révolutionnaires de la ville s’unissent étroitement aux larges masses des ouvriers révolutionnaires pour appliquer résolument la ligne directrice définie par le président Mao : « faire la révolution et promouvoir la production », pour déployer largement la propagande et la lutte, ouvrir le feu plus résolument et plus violemment encore contre la ligne réactionnaire bourgeoise, pulvériser toute nouvelle contre-attaque de sa part et donner un nouvel essor à la grande révolution culturelle prolétarienne dans les usines !

C’est à la lumière de la grande pensée de Mao Zedong que nous envisageons l’avenir : les perspectives révolutionnaires sont radieuses. Classe ouvrière, paysans pauvres et paysans moyens de la couche inférieure, travailleurs, étudiants, intellectuels et cadres révolutionnaires, unissons-nous, concertons nos efforts, luttons côte à côte, avançons à partir des victoires acquises et menons jusqu’au bout la grande révolution culturelle prolétarienne !

Vive la grande révolution culturelle prolétarienne !

Vive cette grandiose révolution !

Vive le président Mao, soleil rouge dans nos cœurs, notre grand guide, le plus grand des guides ! Qu’il vive très, très longtemps !

Le Quartier général de la Révolte révolutionnaire
des Ouvriers de Changhaï et 10 autres organisations
de masse révolutionnaires

Le 4 janvier 1967

 


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