EDUCATION COMMUNISTE DES TRAVAILLEURS. Les qualités morales nouvelles des Soviétiques constituent une des plus grandes acquisitions de la révolution socialiste. Ayant soumis leur pays à une transformation révolutionnaire qui en a fait un puissant Etat socialiste, les Soviétiques se sont transformés eux-mêmes. Ils ont acquis de nouvelles qualités qui se sont manifestées avec un éclat particulier pendant la Guerre Nationale et dans l’édification d’après-guerre.

Dirigé par le parti communiste, le peuple soviétique achève actuellement l’édification socialiste et est en train de réaliser la transition graduelle au communisme. Pour accomplir cette tâche avec succès, il faut pousser plus avant l’oeuvre de l’éducation communiste et déployer l’offensive contre tout ce qui est ancien, contre toutes les survivances du capitalisme dans la conscience des hommes.

Donner une éducation communiste aux travailleurs, c’est inculquer quotidiennement à la masse, des ouvriers, paysans et intellectuels une attitude communiste envers le travail et la propriété collective, socialiste. Le parti communiste et l’Etat socialiste sont appelés à jouer un rôle primordial dans l’accomplissement de cette tâche.

Le communisme ne se conçoit pas sans une hante productivité du travail. En établissant le contrôle sur la mesure du travail et de la consommation et en implantant chez les travailleurs une discipline nouvelle, communiste, le parti et l’Etat socialiste éduquent les Soviétiques dans l’esprit de probité et de conscience à l’égard du travail et leur enseignent à remplir leur devoir civique.

En associant les larges masses de travailleurs à l’administration du pays, l’Etat soviétique cultive chez les bâtisseurs du communisme le sentiment de la responsabilité à l’égard des destinées du pays, développe leur esprit d’initiative, et forme ainsi des combattants actifs pour le triomphe du communisme.

Assurer l’éducation communiste des travailleurs, c’est les former dans l’esprit du patriotisme soviétique, dans l’esprit de l’amitié entre les peuples ; de l’amour de la patrie socialiste, de ses traditions héroïques, de son glorieux présent et de son avenir encore plus prodigieux. La règle suprême dans la conduite du Soviétique est de servir sa patrie socialiste. Le parti communiste éduque le peuple soviétique dans l’esprit de l’internationalisme prolétarien et de l’hostilité tant envers le cosmopolitisme bourgeois qu’envers le nationalisme bourgeois.

Au même titre que la persuasion, l’influence coercitive de l’Etat joue un rôle important clans l’éducation communiste des masses. La dictature du prolétariat combat résolument les survivances du capitalisme dans l’attitude envers le travail et la propriété socialiste.

Les ouvriers conscients infligent une riposte vigoureuse à ceux qui voudraient « traiter la fabrique appartenant au peuple, devenue la propriété du peuple, comme autrefois, du point de vue de cette pensée unique : « arracher le plus gros morceau et filer » (Lénine : Oeuvres choisies en deux volumes, t. II, 1re partie, M. 1954, p. 355).

L’Etat socialiste combat ceux qui enfreignent la discipline du travail et qui désorganisent la production ; il châtie impitoyablement les dilapidateurs de la propriété sociale, les parasites et les voyous.

Depuis l’instauration du pouvoir soviétique, le peuple de l’U.R.S.S. est passé par une bonne école d’éducation communiste. La conscience socialiste des Soviétiques s’élève de jour en jour, et cela se traduit en premier lieu par leur sollicitude envers les intérêts de l’Etat et le bien de la patrie. L’émulation socialiste est parmi les faits les plus probants qui témoignent du degré de développement de la conscience communiste, et constitue par ailleurs un moyen d’éducation communiste de tout premier ordre.

Au cours de ces dernières années, l’émulation socialiste a incité ouvriers, kolkhoziens et intellectuels à créer des formes nouvelles de lutte en vue d’augmenter la productivité du travail, de développer encore l’économie nationale.

Ce n’est que dans la lutte pratique pour l’édification d’une société nouvelle, communiste, dans la lutte de tous les travailleurs contre ce qui est ancien, périmé, caduc, que se forge la nouvelle culture communiste, la nouvelle conscience communiste des Soviétiques.

Consolider et développer la morale communiste qui contribue à la lutte pour l’édification du communisme au pays des Soviets, tel est l’un des objectifs importants de l’éducation communiste. A la base de la morale communiste est la lutte pour la consolidation et l’accomplissement du communisme.

Les immenses succès, enregistrés dans le domaine de l’éducation communiste des masses, s’expliquent par le fait que le parti communiste a assumé le rôle d’éducateur du peuple soviétique.

Les décisions qu’il a prises au cours des dernières années sur les questions d’idéologie, ont mobilisé les travailleurs culturels de l’U.R.S.S. en vue de surmonter les influences nuisibles et dangereuses de la « culture » bourgeoise décadente, et ont fourni le programme d’un nouvel essor de la littérature et de l’art soviétiques.

Le parti communiste attache une immense importance à la propagande de la seule conception du monde authentiquement scientifique : le marxisme-léninisme, — doctrine qui arme le peuple soviétique de la connaissance des lois du développement social, des lois de l’édification de la société communiste.

La propagande du marxisme-léninisme et de la science qui contribue grandement à faire disparaître les survivances religieuses, à former les Soviétiques dans l’esprit de l’athéisme, à les armer d’une conception scientifique du monde, est un moyen essentiel de l’éducation communiste.


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