L’attaque du Hamas menée le 7 octobre 2023 a été répugnante ; rien que le fait de penser que des enfants ont été assassinés ou pris en otage fait froid dans le dos. Quant à la Palestine, on se doute bien qu’elle n’a rien à voir avec un tel massacre : le Hamas est un cancer féodal de quelques dizaines de milliers d’hommes, dans un Gaza martyr de deux millions d’habitants. À l’arrière-plan de l’initiative des islamistes du Hamas, il n’y a rien d’autre que le jeu belliciste des puissances, avec l’Iran ici, les États-Unis là-bas, Israël ici, le Qatar là-bas, etc.

C’est l’étalage de violence pour la domination. La réaction israélienne de bombarder massivement Gaza est d’ailleurs également monstrueuse et tout aussi cynique, car elle vise à détruire, massacrer jusqu’à la terreur.

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On n’a pas affaire ici à une lutte pour la justice, ni chez les uns ni chez les autres ; la seule logique à l’oeuvre, c’est celle de la bataille pour le repartage du monde.

La situation au Proche-Orient n’en a pas fini d’être explosive, en raison de cette bataille pour redistribuer les cartes. Autant alors tout de suite se concentrer sur l’essentiel : la dimension féodale qui existe au Proche-Orient, et d’ailleurs dans tous les pays du tiers-monde. La colonisation a en effet généré, systématisé le féodalisme dans les campagnes, et c’est un verrou anti-démocratique qui empêche tout avancée, en Colombie comme au Mali, en Corée du Sud comme en Indonésie.

La gauche palestinienne, qui a été si forte jusqu’en 1970 mais n’a pas assumé le maoïsme, s’est brisée sur ce féodalisme, tout comme la gauche iranienne hier avec la « révolution » de l’imam Khomeini en 1979.


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