Le parcours de la seconde crise générale du capitalisme n’est pas linéaire et, naturellement, il est différent selon les pays. Le capitalisme existe de la même manière en Belgique et en France, mais les modalités de son émergence historique, la forme des rapports sociaux, sa présence dans la vie quotidienne… sont pleines de nuances et de différences. Il suffit de penser au fait, par exemple, que la Belgique est une monarchie et la France est une république.

Pour cette raison, les manifestations anti-pass sanitaire marquant la France en août 2021 sont quelque chose de résolument français, tout en relevant en même temps d’une tendance générale. L’irrationalisme face à la crise sanitaire s’est exprimé dans l’ensemble des pays capitalistes, sur une base similaire, mais avec un rapport différent à la société dans son ensemble. Et, en France, cela a pris une forme de masse particulièrement agressive, posant un véritable problème de société.

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Cela rappelle que la seconde crise générale n’est pas qu’économique. Elle est économique, politique, sociale, culturelle, idéologique, psychologique… Elle touche tous les domaines. Crise a précisément comme fonction de constater de tels phénomènes, de les exposer, de les analyser, de les évaluer.

Un aspect essentiel dans la lutte pour comprendre la seconde crise générale est, bien entendu, l’expérience historique. En ce sens, le document du Parti-Guérilla du Prolétariat Métropolitain italien, datant de 1983, est très utile de par ses thèses sur ce qu’est le capitalisme en crise et sur comment les communistes doivent appréhender cela. Il n’est nullement ici question de modèle, bien entendu ; de toutes manières, Crise est un outil, ayant comme fonction de présenter, d’inspirer, d’expliquer. Quant aux réponses pratiques, elles relèvent toujours des avant-gardes communistes, dans leur affirmation de la rupture, pour le Communisme.


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