En ce 19 juin 2016, depuis le Belgique, nous rendons hommage aux 300 héros du Parti Communiste du Pérou qui ont donné leur vie en tant que prisonniers politiques et prisonniers de guerre, dans les prisons de El Fronton, Lurigancho et El Callao.
Confronté à l’étape décisive prise par la guerre populaire, la réaction dirigée par le gouvernement apriste du fasciste génocidaire Alan Garcia Perez avait décidé de perpétrer, le 19 juin 1986 − après l’avoir longuement prémédité − un génocide contre les prisonniers de guerre, tout en poursuivant le génocide contre le peuple, initié par son prédécesseur Fernando Belaunde.
Mais à la grande surprise de la réaction, les prisonniers de guerre ont affronté avec une détermination et un courage indomptables les forces armées et de police qui avaient été envoyées afin d’en finir avec la rébellion.
Dès lors, la réaction n’hésitera pas à utiliser des moyens terribles : des forces armées de terre, air et mer furent engagée. Elles interviendront à coups de bombardements, de charges de dynamite, de lance-flammes ainsi que toutes autres armes à leur disposition.
Avec le sacrifice de leurs propre vies, ces 300 prisonniers ont conquis une grande victoire politique, militaire et morale pour la classe et pour le Parti Communiste du Pérou.
Avec un courage indomptables que seule la guerre populaire peut générer, avec, face à eux, le gouvernement fasciste de Garcia Perez, ses ministres et les plus hautes autorités civiles, militaires, de l’église et les révisionnistes − ces derniers a jamais souillés par le sang du peuple qu’ils prétendent représenter −, les prisonniers de guerre du PCP retranché dans leur lumineuse tranchée de combat ont démontrés leur attachement aux principes révolutionnaires de leur glorieux Parti.
Ils mirent également en lumière toute la barbarie de la réaction qui n’hésite jamais à recourir aux plus horribles des génocides, violant ses propres lois, ainsi que tous les traités internationaux, afin de tenter de sauver son misérable système d’oppression et d’exploitation.
Dans sa fameuse Interview de 1988, le Président Gonzalo explique :
Question : Pensez-vous qu’une des expressions les plus élevées de l’héroïsme des militants du P.C.P se soit manifestée dans les prisons le 19 Juin 1986 ?
Réponse : Oui. C’est une haute expression.
Le 19 c’est une date qui montre à notre peuple et au monde de quoi sont capables les communistes fermes et les révolutionnaires conséquents, car, non seulement sont tombés des communistes, la plupart était des révolutionnaires.
Pour cette raison c’est devenu un symbole, parce que c’est une date spécifique, alors que le génocide général a duré deux années et représente de nombreux faits dispersés ; le 19 est un fait unique d’un grand retentissement et un exemple qui a bouleversé le Pérou et le monde.
C’est pour cela que nous avons choisi le 19 Juin comme le « Jour de l’Héroïsme ».
« les prisonniers de guerre, en tant que personnalités historiques, continuent à remporter des victoires au-delà de la mort ; puisqu’ils vivent et se battent en nous, conquérant de nouvelles victoires; nous ressentons leur présence solide et indélébile lancinante et brillante, nous enseignant aujourd’hui, demain et pour toujours de donner notre vie pour le Parti et la révolution ».
Nous rappelons également les paroles d’un combattant de l’Armée de Libération Populaire et prisonnier de guerre à la prison d’El Fronton :
« A notre révolution, à la révolution mondiale avec le sang de notre peuple, de nos courageux combattants, avec le sang de nos camarades communistes qui se répand tel un torrent détruisant l’ancien et construisant le nouveau.
Plus jamais nous ne verrons leurs visages, leurs sourires, mais tout ceci vit à l’intérieur de mon cœur et sera le porteur de leur idéal.
Ce sont mes idéaux, ce sont les idéaux de notre peuple.
Je suivrai leur exemple de lutte pour notre peuple en étant à son service de tout mon cœur sans aucune motivation personnelle. »
Ce génocide est resté impuni jusqu’à aujourd’hui. Mais que les réactionnaires du Pérou et leurs maîtres impérialistes prennent garde : le XXIe siècle sera celui des grands bouleversements mettant à bas l’impérialisme et tous ses laquais du capitalisme bureaucratique à l’échelle mondiale.
Les communistes du Pérou et du monde sauront se souvenir de tous les crimes commis contre les peuples, contre les révolutionnaires. Les réactionnaires seront impitoyablement balayé par la tempête de la révolution prolétarienne mondiale. Et rien ne sera oublié, rien ne restera impuni ! Ce sont les masses qui créent l’histoire et le Parti les dirige par la direction d’une pensée-guide, application de l’idéologie communiste aux conditions concrètes de chaque pays.
Vive le 30ème anniversaire de la journée de l’héroïsme !
Gloire aux masses héroïques du Pérou !
Liberté pour le Président Gonzalo !
Lutter pour la génération et l’application de la pensée-guide dans chaque pays, pour déclencher et développer la Guerre Populaire !
Centre Marxiste-Léniniste-Maoïste [Belgique]
19 juin 2016