Cet éditorial « Dans la révolte, pas de distinction entre les premiers et les derniers venus » est un bon article qui mérite une lecture sérieuse.
L’article soulève une question capitale : « dans la révolte, pas de distinction entre les premiers et les derniers venus ». Pour les cadres aux différents échelons, s’ils se dressent réellement dans la révolution, les révolutionnaires prolétariens doivent, sans tenir compte du fait qu’ils viennent en premier ou en dernier, les accueillir chaleureusement et les soutenir activement. Il ne faut pas les écarter ni les exclure.
« Dans la révolte, pas de distinction entre les premiers et les derniers venus » est un principe qui incarne la pensée de Mao Zedong, un principe révolutionnaire très important, applicable non seulement aux cadres, mais aussi aux masses et aux organisations de masses.
L’application de ce principe a une portée majeure pour la mise en œuvre de la politique de la triple union révolutionnaire, politique définie par le président Mao, la réalisation de la grande alliance des révolutionnaires prolétariens et le ralliement de la grande majorité dans le but de parvenir à arracher le pouvoir à la poignée des ceux du Parti qui, détenant des postes de direction, se sont engagés dans la voie du capitalisme.
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La tempête de la révolution déclenchée par les révolutionnaires prolétariens qui, grâce à la réalisation d’une large union, arrachent le pouvoir des mains de la petite poignée d’individus au sein du Parti qui, détenant des postes de direction, se sont engagés dans la voie capitaliste, se déchaîne avec une telle puissance qu’elle balaie sans pitié tous ceux qui lui opposent une résistance. Sous le choc de cette tempête révolutionnaire, bon nombre de cadres travaillant dans les organismes du Parti et du gouvernement, et qui ont commis des erreurs, se sont dressés l’un après l’autre et ont rompu catégoriquement avec la ligne réactionnaire bourgeoise et se sont décidés à revenir sur la ligne révolutionnaire prolétarienne incarnée par le président Mao.
Ils se rangent du côté des révolutionnaires prolétariens, se révoltent et combattent côte à côte avec eux. Cela accroît considérablement la puissance et le prestige de la grande armée des révolutionnaires prolétariens, plaçant ainsi la petite poignée d’individus au sein du Parti qui, détenant des postes de direction, se sont engagés dans la voie capitaliste, dans un isolement complet, du fait qu’ils se trouvent encerclés de toutes parts et abandonnés par leurs partisans.
De nombreux cadres d’organismes, en particulier les cadres dirigeants, se sont dressés. Cela revêt une signification très importante. Vu qu’à l’origine ils occupaient des postes de direction, ils connaissent les dessous de toutes les affaires. Maintenant qu’ils se lèvent pour se révolter, c’est très utile pour achever de dénoncer, abattre, mettre hors d’état de nuire et discréditer la petite poignée des responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste. Lou Sin avait raison de dire :
« Du fait qu’on vient de l’ancien camp, on en connaît mieux la situation, et la contre-attaque qu’on lance mettra plus facilement le puissant ennemi à mort. »
Aussi, les responsables du Parti qui, tout en détenant des postes de direction, suivent la voie du capitalisme, éprouvent-ils une haine invétérée et une peur mortelle pour ceux des cadres qui désirent faire la révolution et se dresser pour se révolter contre eux.
Les larges masses des cadres d’organismes, en particulier les cadres dirigeants, ont une assez riche expérience de la lutte. Ils sont relativement mûrs sur le plan politique, possèdent une capacité d’organisation relativement grande. S’ils se dressent pour se révolter, les révolutionnaires prolétariens doivent les accueillir chaleureusement et les soutenir activement.
Pour les cadres aux divers échelons que les longues épreuves au cours du mouvement ont fait apparaître comme des révolutionnaires authentiques, les révolutionnaires prolétariens doivent les admettre dans les organisations de masses intéressées, et réaliser avec eux la triple union pour arracher ensemble le pouvoir des mains de la poignée des membres du Parti qui, détenant des postes de direction, se sont engagés dans la voie capitaliste. Pour les cadres dirigeants authentiquement révolutionnaires, nous devons les faire participer au noyau dirigeant.
Les gens ne s’engagent pas en même temps ; dans la révolution et dans la révolte également il y a les premiers et les derniers venus. Cela est conforme à la loi objective de la connaissance humaine. Une juste connaissance ne s’acquiert souvent qu’après de multiples flux et reflux. Il est compréhensible que pour certaines personnes, le processus de flux et reflux soit plus long et le processus de la connaissance plutôt tortueux.
Le cas de la région de Changhaï, où nombre de cadres sont plus gravement affectés et mettent plus de temps à prendre conscience, est dû au fait qu’une poignée de responsables au sein de l’ex-Comité municipal du Parti, qui se sont engagés dans la voie du capitalisme, ont recours à des tours et manœuvres adroitement dissimulés et très rusés. Ils peuvent cependant revenir à la ligne révolutionnaire prolétarienne incarnée par le président Mao, à condition de prendre réellement conscience, de reconnaître leurs erreurs, de se révolter et de se racheter par des actes de mérite.
Notre attitude à leur égard est la suivante : qu’ils soient les premiers ou les derniers venus dans la révolution, s’ils s’engagent réellement dans la révolution, dans la révolte, nous les accueillerons chaleureusement. Nous sommes toujours prêts à les accueillir s’ils passent à la révolution, que ce soit aujourd’hui ou demain. Quant aux cadres qui veulent faire la révolution, ils doivent de leur côté suivre cet enseignement du président Mao : « Il faut se saisir du jour, de l’instant » et entrer en action sans tarder.
Toute assertion qui veut que l’on tienne à l’écart et que l’on exclue les cadres qui veulent faire la révolution est erronée et doit être énergiquement réfutée.
« Tenez-vous à l’écart ! » songent certains camarades en voyant les anciens cadres se révolter. Agir ainsi en mettant à l’index tous les cadres sans faire aucune distinction est extrêmement nuisible. Il faut voir qu’à l’exception d’une petite poignée d’individus qui, détenant des postes de direction, se sont engagés dans la voie capitaliste, la majorité écrasante des cadres sont bons ou relativement bons et veulent faire la révolution. Il est vrai que beaucoup d’entre eux avaient appliqué la ligne réactionnaire bourgeoise, et qu’il faut de ce fait les critiquer pour leurs erreurs.
Mais il est nécessaire d’opérer une distinction entre ceux qui l’ont appliquée consciemment et ceux qui l’ont appliquée inconsciemment. Certains d’entre eux sont en même temps victimes de cette ligne. Si nous les critiquons, c’est pour les aider, et cela avec l’espoir qu’ils se dresseront pour faire la révolution et reviendront à la ligne révolutionnaire prolétarienne incarnée par le président Mao.
Le président Mao nous enseigne :
« Les communistes ne doivent pas mettre à l’écart ceux qui ont commis des fautes dans leur travail, à l’exception des incorrigibles ; ils useront à leur égard de persuasion, afin de les aider à se corriger et à se transformer. »
Si l’on mettait à l’écart tous les cadres et si l’on les renversait sans leur laisser la moindre occasion de se corriger, cela irait à l’encontre des enseignements du président Mao. En réalité, de nombreux cadres qui ont commis des erreurs, s’en sont rendu compte, grâce à l’aide des masses et manifestent le désir de revenir à la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao. Aussi devons-nous les considérer du point de vue du processus de développement, et acclamer tout progrès qu’ils font.
Certains camarades ne croient pas que les cadres puissent vraiment se lever dans la révolution et ils prétendent que leur révolte est « factice ». Ils disent même que s’ils font volte-face et se révoltent juste au bon moment pour rejoindre les révolutionnaires prolétariens, c’est en raison de la tournure irréversible des choses. Ces propos ne sont nullement conformes à la pensée de Mao Zedong. Si un cadre qui a commis des erreurs, qui a appliqué la ligne réactionnaire bourgeoise au début, se révolte maintenant contre cette ligne, c’est pour lui tout un changement de position. Ce genre de « volte-face » est louable.
Tous les cadres qui désirent poursuivre la révolution doivent agir de cette façon. Car se rendre aux révolutionnaires prolétariens, c’est se rendre à la vérité. Et cela est une chose glorieuse. Cette reddition est en elle-même une révolution, une révolution qui a pour but de liquider l’influence de la ligne réactionnaire bourgeoise enracinée dans l’esprit des cadres. Cela n’a absolument rien de commun avec les spéculations des politiciens bourgeois. Face à une telle action révolutionnaire, nous n’avons que le devoir d’encourager et absolument pas le droit de faire des reproches.
Nous, les révolutionnaires prolétariens, voulons faire la révolution et nous révolter. Nous souhaitons aussi ardemment voir les autres se dresser dans la révolution et se révolter. Nous ne devons, en aucune façon, apposer à la légère l’étiquette de « révolte factice » à l’action des cadres qui se dressent pour se révolter.
Mais ainsi « nos rangs ne seraient pas purs », s’inquiètent certains camarades. Il n’y a pas là raison de s’inquiéter. Que les rangs révolutionnaires soient purs ou non, cela dépend de la ligne de classe qu’ils appliquent. S’ils appliquent la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao, ils sont purs, même s’ils ne sont formés que de cadres ; mais s’ils appliquent la ligne réactionnaire bourgeoise, même s’il n’y a aucun ancien cadre parmi eux, ils ne sont pas purs du tout, au contraire, ils sont même réactionnaires.
Rien de plus merveilleux que de voir les cadres qui s’opposaient aux révolutionnaires prolétariens, se corriger maintenant de leurs erreurs, rentrer dans la bonne voie, et travailler du même cœur et dans un même esprit avec les révolutionnaires prolétariens.
Le président Mao nous enseigne que nous devons
« non seulement nous unir avec ceux qui partagent nos vues, mais encore savoir nous unir avec ceux qui ne les partagent pas, avec ceux qui nous étaient opposés et dont la pratique a prouvé les erreurs. »
Nous devons, au moyen de la critique ou de la lutte, nous unir avec eux et combattre avec eux, et continuer à les éduquer et à les aider. Tout en aidant à se révolter les cadres qui ont commis des erreurs mais veulent les corriger, nous nous trempons et nous passons par des épreuves. Il en résulte qu’au lieu de semer la confusion dans nos rangs, nous renforçons notre force de combat et épurons encore plus nos rangs. Si, au contraire, nous mettons ces cadres à l’écart des rangs des révolutionnaires prolétariens sans plus nous en occuper, cela nuira à leur transformation, mais aussi au ralliement de la grande majorité que nous cherchons à réaliser et à l’ensemble de la cause révolutionnaire.
Le président Mao nous enseigne :
« Le marxisme comporte de multiples principes qui se ramènent en dernière analyse à une seule phrase : on a raison de se révolter. »
Les actions révolutionnaires réalisées par tous les cadres en se dressant pour se révolter sont justes, elles sont conformes aux principes du marxisme-léninisme et à la pensée de Mao Zedong. Il est grand temps que tout cadre, qui veut faire la révolution mais ne s’est pas encore levé, se dresse pour se révolter !
Ne laissez pas passer l’occasion, ne perdez pas de temps !
Dressez-vous hardiment et tout de suite, rangez-vous aux côtés des révolutionnaires prolétariens pour ouvrir un feu nourri sur ceux qui, au sein du Parti, détiennent des postes de direction mais suivent la voie capitaliste.
Les révolutionnaires prolétariens, armés de la pensée de Mao Zedong, sont parfaitement capables de discerner lesquels se rendent à la vérité et lesquels cherchent à spéculer politiquement ; lesquels veulent véritablement faire la révolution et lesquels se livrent à une pseudo-révolution.
Pourvu que vous vous révoltiez sincèrement, que vous reveniez par des actions concrètes, à la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao, les révolutionnaires prolétariens s’uniront étroitement avec vous et combattront avec vous.
Ainsi, on réussira à unir dans la plus grande mesure possible toutes les forces révolutionnaires, isoler et abattre complètement la petite poignée d’éléments réactionnaires obstinés, et permettre à la grande révolution culturelle prolétarienne de remporter rapidement une victoire totale.