Julius Fučík : Ecrit sous la potence

Le 8 septembre 1943, Julius Fučík était assassiné par les nazis, après avoir subi l’emprisonnement et la torture.

Il avait été condamné à mort par un tribunal nazi à Berlin le 25 août 1943, et amené dans cette ville depuis la prison de Pankrac, à Prague.

Cependant, deux gardiens de la prison avait rassemblé clandestinement les écrits de Julius Fučík, qui furent rassemblés après 1945 en un ouvrage appelé Reportage écrit sous la potence.

Ce reportage au sein de la prison, face à la barbarie fasciste, eu un énorme retentissement. C’était une représentation réaliste, sous la forme d’un témoignage ; c’était la dignité du réel qui s’imposait.

Et cela témoigne de l’importance de la question du reportage dans les Partis Communistes d’Allemagne et de Tchécoslovaquie.

2 avril 2014

Julius Fučík : Récit de l’arrestation

Dans cinq minutes la pendule va sonner dix heures, c’est un beau soir frais de printemps, exactement le 24 avril 1942. Je me dépêche, dans les limites de mon rôle, celui d’un monsieur âgé qui boite – je me dépêche d’arriver chez les Jelinek avant la fermeture de la maison. J’y suis attendu par mon […]

3 avril 2014

Julius Fučík : figures et figurines

Dans son Ecrit sous la potence, Julius Fučík mène son travail de reporter communiste, dans l’esprit d’Egon Erwin Kisch, et dresse le portrait des figures et des figurines. Aux figures typiques répondent les figurines, marionnettes du nazisme… Voici « La Flemme », le directeur de la prison et enfin un surveillant de prison tchèque passé […]

4 avril 2014

Julius Fučík : figures et figurines – 2e partie

Mon Commissaire Si vous vouliez – il y a dix ans – dans le café « Flora », à Vinohrady, en faisant tinter la monnaie sur la table, ou en criant « Garçon addition », immédiatement apparaissait à votre coté un long type noir qui nageait parmi les chaises, rapidement mais sans bruit, comme un […]

6 avril 2014

Julius Fučík : « 400 », c’était une tranchée avancée

Dans le palais Petschek à Prague, bâtiment occupé par la Gestapo, on trouvait le « cinéma » qui était une salle de torture, mais également au quatrième étage une salle aménagée uniquement pour s’occuper des communistes. Voici ce qu’en dit Julius Fučík. Sur le panneau commémoratif placé sur le palais Pettschek, on peut lire « […]


9 avril 2014

Julius Fučík : A l’agonie

« Quand la lumière du soleil et la clarté des étoiles s’éteint pour nous, s’éteint pour nous … » Deux hommes courbés et les mains jointes marchent d’un pas lourd et lent, sous la crypte blanche, toujours en cercle, chantant d’une voix longue et discordante une psalmodie triste et religieuse. « … Il est doux […]

11 avril 2014

Julius Fučík : L’état de siège de 1942

Le 27 Mai 1943 C’était juste il y a un an. De l’interrogatoire on m’a emmené en bas du « Cinéma ». C’était le voyage journalier à la chambre 400 : à midi en bas pour le repas transporté de Pankrâc, et l’après-midi le retour au quatrième étage. Mais ce jour-là nous ne sommes pas […]


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