Spinoza reprend le système philosophique d’Averroès et lui fait accomplir un saut qualitatif. Dans l’Éthique, Dieu est présenté comme un concept pour parler de l’univers, donnant dès le départ à cet ouvrage une dimension cosmologique.
Spinoza permet ainsi au matérialisme, bloqué au stade épicurien et atomiste avec une conception d’un monde desordonné, de passer au stade scientifique global sur le plan cosmologique…
10 octobre 2017
1. Dieu comme concept pour parler de l’univers La définition même de Dieu dans l’Éthique ne prête à aucune confusion. Ce que Baruch Spinoza appelle Dieu, on l’apprend dès le départ, c’est « un être absolument infini, c’est-à-dire une substance constituée par une infinité d’attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie. » Il […]
12 octobre 2017
1. La « cause de toutes les causes » comme tour de passe-passe matérialiste Avicenne et Averroès ne pouvaient pas se débarrasser de Dieu, et ce pour une raison très simple expliquée par Baruch Spinoza, qui a buté sur le même problème. En effet, en l’absence du matérialisme dialectique, on tombe forcément sur une logique […]
14 octobre 2017
1. Reprise de la théorie averroïste du reflet En affirmant que Dieu a des attributs dont la réalité fournit les « modes » d’existence, Baruch Spinoza dit la chose suivante : le monde n’existe pas sans Dieu et inversement, car Dieu éternel ayant fait quelque chose le fait forcément à la base et pour l’éternité […]
17 octobre 2017
1. L’âme, non pas humaine, mais réflexion de l’univers lui-même Puisque pour Baruch Spinoza, la réalité est un système et que le pensée est en fait relevant de Dieu, alors on sait quand la « connexion » correcte est effectuée. C’est une lecture averroïste, et Baruch Spinoza n’hésite pas à affirmer que « Qui a […]
19 octobre 2017
1. L’épicurisme masqué de Spinoza Ce qui suit logiquement de la démarche de Spinoza, c’est que toutes les choses sont une expression de « Dieu » et par conséquent veulent se maintenir. En effet, toute chose est créée selon des déterminations bien précises (par Dieu ou la Nature, ce qui ici chez Spinoza revient au […]
21 octobre 2017
1. Un épicurisme scientifique, un aristotélisme tourné vers la matière seulement Nous voyons une chose simple à comprendre finalement: l’épicurisme appelait à vivre naturellement, mais selon lui la nature était un hasard. Aristote avait compris l’unité du monde, mais il a eu besoin d’un « Dieu » servant de cause et de moteur. Avicenne et […]