LA QUESTION DE L’ATTITUDE ENVERS STALINE EST UNE GRANDE QUESTION DE PRINCIPE POUR TOUT LE MOUVEMENT COMMUNISTE INTERNATIONAL
(Dénoncer jusqu’au bout les manœuvres dangereuses du groupe de N. Khrouchtchev concernant la prétendue lutte contre le « culte de la personnalité », Tirana, 1964)
Tels sont les véritables desseins qui se cachent derrière le vacarme assourdissant de N. Krouchtchev et de son groupe félon sur la prétendue question du « culte de la personnalité de Staline ». Partant de cela, le Parti du Travail d’Albanie, en même temps que les autres partis marxistes-léninistes frères dans le monde entier, s’est dressé pour défendre J.V. Staline, son œuvre et ses conceptions. Ils partent du fait que la question de l’attitude envers Staline, de l’appréciation de ses conceptions et de son œuvre, n’est pas une affaire de sympathie ou d’antipathie envers telle ou telle personne et elle n’est pas non plus une simple question intérieure du PCUS. C’est une grande question de principe, d’importance vitale pour tout le mouvement communiste ouvrier international.
1. La question de Staline est une grande question actuelle de portée mondiale, pour la bonne raison que J.V. Staline ne défendit pas et n’élabora pas une nouvelle doctrine, différente de celle de Marx, Engels et Lénine. En réalité, ce que N. Krouchtchev et ses zélateurs appellent avec mépris « stalinisme » et s’efforcent de dénigrer et de réfuter par tous les moyens, n’est autre que le marxisme-léninisme, défendu par Staline, dans une lutte implacable et de principe contre les courants opportunistes et révisionnistes les plus divers, à commencer des courants des anarchistes et des nationalistes bourgeois jusqu’à ceux de Boukharine, de Trotsky et de Tito, et développé ultérieurement par lui dans les conditions concrètes de l’édification du socialisme et du communisme en Union Soviétique et du développement ultérieur de tout le mouvement ouvrier, révolutionnaire et antiimpérialiste. Les attaques contre Staline, contre ses idées et son œuvre sont des tentatives pour remplacer le marxisme-léninisme par le révisionnisme dans le domaine de la théorie et de la pratique. C’est pourquoi, la lutte à propos de la question de Staline, qui se déroule entre les marxistes-léninistes et les révisionnistes modernes, est, en fait, une lutte pour une question effectivement de principe : la classe ouvrière et le mouvement communiste international doivent-ils suivre dans l’avenir également les principes et les enseignements fondamentaux du marxisme-léninisme, défendus, appliqués et développés, en son temps, par J.V. Staline avec tant de maîtrise et de courage, ou bien faut-il y renoncer et les remplacer par les idées opportunistes de Bernstein, de Kautsky, de Trotsky, de Boukharine, des socialistes de droite, de Tito et des autres renégats, contre lesquels a lutté Staline et que N. Krouchtchev cherche à imposer à tous les partis frères sous le couvert du « « développement créateur » du marxisme ?
2. Pendant environ trente années de suite, J.V. Staline est demeuré à la tête du PCUS et de l’Etat socialiste soviétique. Au cours de cette période, sus la direction de Staline, l’unin Soviétique accomplit le grand bond historique : elle édifia la société socialistes, elle se transforma en un Etat socialiste puissant, doté d’une agriculture kolkhozienne développée, d’un enseignement, d’une culture, d’une science et d’une technique hautement développés, d’un grand potentiel défensif, qui, au cours des années de la seconde guerre mondiale écrasa la machine militaire colossale de l’Allemagne hitlérienne, et le peuple soviétique se mit avec succès à l’œuvre édification de la société communiste. Durant la période de la direction de Staline, le socialisme remporta également d’autres victoires de portée historique mondiale, il déborda du cadre d’un Etat unique et devint un système mondial ; c’est alors que se créa le puissant camp socialiste et les pays socialistes, en avançant sur la voie de l’Union Soviétique et avec l’aide internationaliste sans réserve de l’Union Soviétique, à la tête de laquelle se trouvait Staline, remportèrent des succès importants et multilatéraux dans l’édification du socialisme. En lançant des calomnies contre Staline, en qualifiant toute la période de sa direction de période de « domination de la terreur », des « graves violations de la légalité socialiste », etc., les révisionnistes tentent de dénigrer, de falsifier et de réfuter l’expérience historique de la dictature du prolétariat et de l’édification socialiste et communiste en Union Soviétique au cours de la période de la direction de Staline. C’est pourquoi, la lutte sur la question de Staline, qui se poursuit, entre marxistes-léninistes et révisionnistes modernes est, en fait, une lutte sur la question vitale et foncièrement de principe : faut-il suivre, dans l’avenir également, fidèlement l’expérience historique fondamentale de l’Union Soviétique et du PCUS, la voie tracée par Lénine et Staline, ou bien faut-il que les peuples qui luttent pour le triomphe du socialisme et du communisme s’engagent dans une autre voie, dans la voie de la trahison et de la dégénérescence du socialisme, dans la vie de la restauration du capitalisme, où cherchent à les entraîner N. Krouchtchev et son groupe ?
3. La question de J.V. Staline est, de même, une grande question de principe, d’importance mondiale, parce que J.V. Staline, durant des dizaines d’années, s’est trouvé à la tête de tout le mouvement communiste et ouvrier international. Au cours de cette période historique, en appliquant les enseignements de Lénine et sous la direction de Staline, le mouvement communiste et ouvrier mondial grandit en largeur et en profondeur, dans beaucoup de pays furent créés des partis communistes, beaucoup de partis se bolchévisèrent, ils jouèrent un rôle décisif dans la lutte contre le fascisme, pour le triomphe de révolutions populaires, beaucoup de cadres dirigeants marxistes-léninistes acquirent une haute formation et une solide trempe, l’unité marxiste-léniniste d’acier de tout le mouvement communiste mondial fut réalisée. La lutte sur la question de Staline, qui se poursuit entre marxistes-léninistes et révisionnistes modernes est, en fait, une lutte pour la grande question de principe suivante : faut-il continuer, dans l’avenir également, la marche sur la voie de Lénine et de Staline, sur la voie du développement et de l’extension du mouvement révolutionnaire contre la bourgeoisie et l’impérialisme dans les métropoles et les colonies, sur la voie de l’unité indestructible du mouvement communiste et ouvrier international et du camp mondial du socialisme, sur la base des principes du marxisme-léninisme et de l’internationalisme prolétarien, ou bien faut-il renoncer à cette expérience historique et laisser les partis communistes et ouvriers s’engager dans la voie de l’isolement national ou du chauvinisme de grande puissance, dans la voie de la scission, de la dégénérescence et de la capitulation devant l’impérialisme et l’idéologie bourgeoise ?
4. En soulevant d’une manière artificielle et exagérée la question de la prétendue lutte contre le « culte de la personnalité de Staline », le groupe de N. Krouchtchev a violé d’une façon flagrante la doctrine léniniste sur les rapports entre les masses, la classe, le parti et les dirigeants, il a opposé la direction aux masses, le centralisme à la démocratie, il s’en est servi pour menacer et soumettre tous ceux qui n’obéissent pas à don diktat, pour frapper et liquider les cadres révolutionnaires et les dirigeants fidèles au marxisme-léninisme dans son pays et dans les partis frères, pour intervenir brutalement dans leurs affaires intérieures. C’est pourquoi, la dénonciation du bluff krouchtchévien sur la prétendue « lutte contre le culte de la personnalité de Staline » n’a absolument rien de commun avec la question selon laquelle, soi-disant, quelqu’un défend le culte de la personnalité, et quelqu’un d’autre le combat, comme cherche à présenter les choses le groupe de N. Krouchtchev. En vérité, nous avons affaire ici à l’importante question de principe : faut-il défendre les dirigeants révolutionnaires, tel que J.V. Staline, contre les attaques et les calomnies des ennemis et des renégats du type de Krouchtchev et de Tito ; faut-il lutter contre l’intervention dans les affaires intérieures des partis frères, contre les efforts visant à leur dicter et à leur imposer lesquels ils doivent avoir pour dirigeants et lesquels ils doivent liquider, ou bien ouvrir la voie à l’anarchisme, à la désorganisation et à l’affaiblissement du Parti et de l’Etat de la dictature du prolétariat, ce qui met en danger toute les cause de la classe ouvrière et du socialisme : légaliser les putchs contre-révolutionnaires des usurpateurs et des carriéristes, des traîtres et des ennemis du communisme, que N. Krouchtchev cherche à faire venir au pouvoir, à son exemple ?
L’attaque contre J.V. Staline fut le premier pas de la trahison de N. Krouchtchev, dirigé contre le marxisme-léninisme, contre le mouvement communiste et ouvrier international, contre la glorieuse Union Soviétique elle-même, contre ses victoires et son prestige. Et le premier pas fut accompagné de beaucoup d’autres pas, à la suite desquels le révisionnisme krouchtchévien se transforma en un système entier, consacré dans le nouveau programme du PCUS, il devint la plus grande menace qu’ait connu jusqu’à ce jour l’histoire du mouvement communiste international, l’ennemi le plus féroce et le plus dangereux de la cause du socialisme et du communisme, qui a sapé l’unité du camp socialiste et du mouvement révolutionnaire et libérateur mondial, qui a causé et cause des préjudices incalculables à la cause du socialisme, de la révolution, de l’indépendance nationale, de la démocratie et de la paix dans le monde. Par conséquent, démasquer N. Krouchtchev et son groupe révisionniste, défendre résolument J.V. Staline et son œuvre, signifie défendre le marxisme-léninisme, défendre le camp socialiste et le mouvement communiste international, défendre l’Union Soviétique et les victoires historiques des peuples soviétiques, défendre la cause du socialisme et du communisme. C’est aujourd’hui un devoir de premier ordre pour tous les révolutionnaires, pour tous les marxistes-léninistes véritables.
Comme les leaders de la IIe Internationale, Bersntein et Kautsky, qui commencèrent leur trahison en rejetant Marx et Engels, comme les trotskistes, les boukhariniens et les zinoviévistes, qui commencèrent leur trahison en rejetant Lénine, de même le groupe de N. Krouchtchev et ses tenants, à leur tour, ont commencé leur trahison en rejetant Staline. L’histoire se répète, mais les révisionnistes modernes ne doivent pas oublier que ce ne sont pas les actions seulement qui se répètent, mais leurs conséquences aussi. Eux aussi les attend le sort que subirent leurs prédécesseurs. Tôt ou tard, leur défaite sera inéluctable : le marxisme-léninisme triomphera de tous les ennemis et traîtres.