[Ce tract sera diffusé lors de la Grande marche pour le climat qui s’élancera ce dimanche dès 13h à Bruxelles]

Nous sommes au 21e siècle, mais les mentalités sont en retard, parce que nous suivons des modèles du passé, de manière aveugle !

En 1677 était pourtant déjà publiée L’Éthique de Spinoza, qui met de côté l’hypothèse de Dieu et affirme l’existence de la Nature ; en 1926 était publiée La Biosphère, où le biogéochimiste Vladimir Vernadsky présentait l’interaction de tous les éléments chimiques sur Terre.

En 1924, dans son ouvrage intitulé La géochimie, Vladimir Vernadsky constatait également déjà l’accroissement du CO2 dans l’atmosphère en raison des activités humaines, présentant cela comme un phénomène d’une grande importance, l’humanité devenant justement une force géologique :

« L’homme civilisé dérange l’équilibre établi.

C’est une force géologique nouvelle, dont l’importance devient de plus en plus grande dans l’histoire géochimique de tous les éléments chimiques. »

Qu’est-ce qu’il faut en conclure ? Qu’il faut arrêter l’anthropocentrisme et de considérer l’humanité seulement du point de vue de la société.

Il faut prendre en compte toute la vie sur Terre, ainsi que tous les animaux qui sont prisonniers du mode de production capitaliste, utilisés à l’échelle industrielle dans des conditions ignobles.

Mais pour cela il faut abandonner les perspectives individualistes et accepter qu’on est soi-même un aspect seulement de la société, tout comme l’humanité est un aspect seulement de la Biosphère.

Sans cette révolution des mentalités, on ne fera que courir derrière les catastrophes ! Il faut voir les choses en grand, et non avec des petits calculs, comme en font ceux qui veulent par calcul électoral maintenir l’abattage rituel à Bruxelles alors qu’il est interdit ailleurs dans le pays.

Il faut voir d’ailleurs les choses tellement en grand que ce seront les nouvelles générations qui devront prendre les choses en main. Il suffit de voir les préjugés des anciens vis-à-vis du véganisme et de l’abandon d’un mode de vie passif ultra-consumériste.

Mais dans tous les cas, ce seront les travailleurs qui porteront le changement de manière concrète, parce que les capitalistes ne savent rien faire d’autre que d’être des capitalistes. Ils veulent conquérir la Terre entière, tout façonner à leur image.

La révolution saura quant à elle faire en sorte que l’Humanité agisse de manière dialectique avec la Biosphère !

Voici une petite présentation de nos valeurs :

1 Promouvoir le réalisme, le reflet de la réalité en transformation et non les fuites dans le sordide, dans les fantasmagories.

2 Protéger la nature, reconnaître la vie sauvage et son caractère inviolable, par la mise en place de sanctuaires naturels à très grande échelle.

3 Valoriser le refus du 24 heures sur 24 du capitalisme, avec son travail non épanouissant, son exploitation, son chômage, sa course à la consommation.

4 Permettre la réalisation de la compassion en la plaçant au cœur des valeurs de la société, notamment en ce qui concerne les animaux.

5 Mettre un terme à l’individualisme et à la course effrénée entre les individus qu’impose le capitalisme, en brisant les structures de concurrence à tous les niveaux.

6 Mettre un terme aux préjugés patriarcaux, aux superstitions religieuses, aux valorisations de la brutalité, au style mafieux, à toutes les expressions de cannibalisme social.

7 Collectiviser les principaux moyens de production et de distribution afin de planifier l’économie du pays sur une base socialiste.

8 Faire du matérialisme dialectique la vision du monde, car toute chose a deux aspects, tout se transforme éternellement en devenant plus complexe, plus entremêlé à tout ce qui existe.

9 Réorganiser la vie quotidienne de telle manière qu’elle permette l’épanouissement des personnalités en s’orientant vers la science, la culture et la nature.

10 S’opposer à la guerre, affirmer l’amitié entre les peuples, se confronter au militarisme et l’empêcher de mobiliser.

11 Œuvrer à l’unification de l’humanité dans une république socialiste mondiale, s’orienter par rapport à l’internationalisme prolétarien.

12 Généraliser la démocratie populaire, c’est-à-dire le pouvoir des larges masses organisées collectivement et de manière centralisée à l’échelle de la société tout entière.

Centre Marxiste-Léniniste-Maoïste de Belgique
10 octobre 2021


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