Camarade Mohammad Abul Motin

Camarade Mohammad Abul Motin

Chers camarades du Parti Communiste Marxiste-Léniniste-Maoïste du Bangladesh, recevez les plus sincères condoléances rouges du Centre Marxiste-Léniniste-Maoïste de Belgique, après la mort d’une crise cardiaque de votre camarade Mohammad Abul Motin.

En lisant votre communiqué que nous reproduisons ci-dessous, nous avons bien compris l’importance que le camarade Motin avait pour PCMLM du Bangladesh. Ce camarade a mené sa vie durant, un combat opiniâtre et juste contre les différentes lignes révisionnistes qui se sont développées tant dans les partis maoïstes que dans les organisations de masse, qu’il portait le feu révolutionnaire, qu’il était plein de la compréhension qui permet de surmonter les difficultés et de trouver le moyen d’être utile aux masses et la révolution.

Chers camarades du Bangladesh, malgré cette perte énorme, c’est plein d’optimisme que le Centre MLM de Belgique s’adresse à vous. Nous vous appelons à comprendre les deux aspects de la réalité. En de telles circonstances, la nuit est noire, l’obscurité semble envelopper chaque aspect de la réalité, mais en fait l’aube commence déjà à faire briller le soleil rouge !

Ainsi nous savons qu’une nouvelle tempête vient, que la nouvelle vague de la Révolution Prolétarienne Mondiale émerge, ainsi nous savons que la mémoire du camarade Motin sera toujours présente et vivante dans le cœur des masses opprimées du Bangladesh et du monde après la victoire de la révolution de Nouvelle démocratie au Bangladesh.

Le camarade Mohammad Abul Motin est immortel !

Il demeure à tout jamais vivant dans nos coeurs!

Honneur au continuateur de la pensée Siraj Sikder !

Tous les révisionnistes seront écrasés !

Centre Marxiste-Léniniste-Maoïste [B]
7 octobre 2013

Communiqué du PCMLM du Bangladesh

Important responsable maoïste et adepte de la pensée de Siraj Sikder, le camarade Mohammad Abul Motin est mort le 29 Septembre 2013, à 1 h, à l’âge de 53 ans seulement, il est mort à Mymensingh d’une crise cardiaque.

Il a été dirigeant central du Mouvement des travailleurs révolutionnaire, 2e Comité national, et était un assistant important pour le travail de masse du CPMLM.

Durant les années 1972-1975, dans sa jeunesse, il s’est reconnu dans le programme du Parti Prolétarien du Bengale oriental (PBSP). En 1975, il a été arrêté par les forces étatiques ; après avoir été en prison huit longues années, il a été libéré en 1983.

Au début des années 1990, il a rejoint le Mouvement Révolutionnaire des Ouvriers, une organisation de masse maoïste. Il a dirigé avec succès la lutte pour la confiscation des terres par les paysans sans terre dans les différents villages à la périphérie de Mymensingh.

Lorsque dans les années 90, la ligne révisionniste est devenue dominante dans les partis maoïstes et les organisations de masse, il a mené une lutte incessante contre cela, jusqu’à sa mort.

Au cours de la phase préparatoire de la formation du PCMLM, il a été avec nous, il a tenu haut la bannière de la pensée Siraj Sikder, et a joué un rôle vigoureux pour retrouver des bases de masse dans ces villages.»

En tant que dirigeant parmi les ouvriers et les paysans sans terre, il était très populaire. Sa politesse, la vie simple qu’il menait et son esprit de lutte attirait tout le monde, en particulier les étudiants et les jeunes en quête d’idéal.

Les personnes âgées avaient également l’habitude de lui montre un très grand respect. Il a fait face à beaucoup de souffrances. Pour mieux exprimer cela : il était le plus pauvre au Bangladesh, et tout cela pour une idéologie.

Parmi les dirigeants de gauche et les cadres, il était un chef accepté. Il était respecté de tous dans la ville de Mymensingh. Il écrivait régulièrement des articles. Il a écrit un livre de poésie dont le titre est : Sauver les rêves des sans-rêves.

Il a souffert de la maladie pendant une longue période de temps. Notre parti a assumé les frais de son traitement médical pendant une certaine période de temps, mais ne pouvait pas continuer en raison d’une grave crise financière. Si nous avions pu continuer, il ne serait pas mort si tôt.

Sa mort constitue une perte énorme pour le travail de masse de notre parti.
Salut rouge à la mémoire du camarade Motin.

Parti Communiste Marxiste-Léniniste-Maoïste du Bangladesh
29 septembre 2013


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