– Partido Comunista del Ecuador – Sol Rojo
– Organización Maoísta Para la Reconstitución del Partido Comunista de Colombia
« Nous vivons des moments historiques, chacun de nous sait qu’il en est ainsi, ne nous laissons pas tromper.
En ce moment nous devons déployer toutes nos forces pour affronter les difficultés, poursuivre la réalisation de nos tâches et atteindre les objectifs, remporter les succès, la victoire. Voilà ce qu’il faut faire. » (Président Gonzalo)
Nous célébrons avec joie et allégresse le vingtième anniversaire communiste du discours du Président Gonzalo, arme de combat des communistes dans le monde pour écraser toute opposition à l’avancée dans nos tâches fondamentales : (re-)constituer des Partis Communistes militarises lorsqu’il n’en existe pas, ainsi que déclencher et développer les Guerres Populaires jusqu’à la conquête du pouvoir par des révolutions de Nouvelle Démocratie dans les pays semi-féodaux et semi-coloniaux, des révolutions socialistes et culturelles avec lesquelles nous avancerons vers notre objectif ultime, le communisme.
Vingt ans après cette grandiose étape, nous faisons une déclaration quant à certains points concernant la révolution péruvienne, que nous considérons de grande importance pour progresser de manière satisfaisante dans les tâches suivantes :
A propos du président Gonzalo
Nous élevons nos salutations les plus sincères au cher Président Gonzalo, chef du PCP, le plus grand marxiste-léniniste-maoïste sur la face de la terre.
Son discours d’il y a vingt ans a réaffirmé dans les esprits et les cœurs des communistes partout dans le monde ses enseignements surgis de : une bataille longue et fructueuse contre le révisionnisme moderne, une tenace lutte de deux lignes pour la reconstitution du PCP et le déclenchement de la guerre populaire (GP) au Pérou, une direction magistrale de la GP dans la construction du nouveau Pouvoir, détruisant le vieil État péruvien, montrant aux yeux de tous la validité universelle du maoïsme comme troisième étape nouvelle et supérieure du marxisme, la prise de la tête au niveau mondial de la victorieuse contre-offensive révolutionnaire pour écraser la noire offensive idéologique de réaction et du révisionnisme contre le marxisme…
Toute cette bataille pour arborer, défendre et appliquer le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement maoïsme pour développer la révolution au Pérou au service de la Révolution Prolétarienne Mondiale est devenue la plus haute application du maoïsme à la réalité péruvienne, la pensée Gonzalo, laquelle contient également des contributions de validité universelle du Président Gonzalo, qui bien qu’elles ne constituent pas une nouvelle étape du marxisme, permettent de comprendre le maoïsme dans sa globalité comme troisième, nouvelle et supérieure étape du marxisme, avançant vers un plus grand degré de synthèse dans les thèses fondamentales du maoïsme, comme on le verra plus loin.
Le Président Gonzalo a réaffirmé sa trempe communiste au milieu du tournant qu’a souffert la GP au Pérou, après son arrestation et celle d’une grande partie de la direction centrale.
Son discours, après son arrestation en 1992, est la fiable preuve de sa fermeté, qui vise à poursuivre les plans établis pour le développement de la GP et il a appelé les communistes dans le monde à suivre dans la (re-)constitution des Partis Communistes qui commencent de nouvelles GP.
Depuis lors, la réaction a essayé par tous les moyens de monter des coups afin de nier le rôle qu’a joué et accompli le Président Gonzalo comme Direction et centre d’unification partidaire pour le PCP.
Elle a utilisé la Ligne Opportuniste de Droite (LOD) structurée dans les prisons pour inventer la machination des « accords de paix », elle a fait tout type de montage et écrit des manuscrits faussement en son nom, mais elle ne lui a jamais permis de s’exprimer publiquement, parce qu’un seul discours de lui suffirait à « retourner la terre. »
La réaction ne serait-elle pourtant pas la première intéresser à éparpiller aux quatre vents tout cela si le Président Gonzalo était vraiment d’accord avec « l’accord de paix » et la fin de la GP, comme le sont les têtes noires de la LOD ?
Ou bien avec ce qui est supposément dirigé par les frères Quispe Palomino, qui ont été interrogé pour qu’ils renient le Président Gonzalo, la pensée Gonzalo, le PCP et la GP dans les mêmes termes que l’impérialisme américain et la réaction péruvienne ?
Les deux formes de l’opportunisme au Pérou : exalter le Président Gonzalo afin de parler en son nom des « accords de paix », ou faire un tir nourri contre lui avec les mêmes épithètes que réaction (terroriste…) ne servent que le plan réactionnaire de s’inscrire contre la direction, contre la pensée guide, le Parti et la Guerre Populaire au Pérou.
Au niveau international, ces positions ont eu des échos diffusés par la réaction en collusion avec le révisionnisme.
Certaines organisations et partis ont établi, dans ces convergences avec le révisionnisme péruvien, des points de vue qui vont jusqu’à ouvertement affirmer que le Président Gonzalo est derrière « l’accord de paix », pour arriver d’une manière un peu plus dissimulée à affirmer que « l’important, c’est la ligne et pas son autorité », mais aussi finissant par servir aux plans de réaction de couvrir de doutes pour isoler et liquider la GP qui se développe au Pérou.
Pourquoi devrions-nous donner du crédit à la propagande contre-révolutionnaire de la réaction et au révisionnisme ? L’intense guerre idéologique lancée par la réaction n’at-elle pas été suffisamment claire ?
En outre, il existe des convergences dans l’attaque contre la thèse de de la Direction et de la pensée guide, qui se convertit spécifiquement et centralement en une attaque contre le maoïsme comme troisième, nouvelle et supérieure étape du marxisme.
Une attaque qui est soutenue dans les mêmes conditions que l’a fait le révisionnisme moderne en URSS pour combattre le camarade Staline et la dictature du prolétariat, c’est à dire, en répétant la même thèse révisionniste du « culte de la personnalité », qui fut mise en déroute par le PCCh avec à sa tête le Président Mao (Voir : Proposition concernant la ligne générale du Mouvement Communiste International, PCCh, 1963.)
Toutefois, comme indiqué dans les Documents Fondamentaux du premier congrès du PCP, la Direction et son corollaire – la pensée guide d’un Parti Communiste – sont une nécessité historique et le fruit de l’application créative du maoïsme à la réalité concrète d’un pays.
Dans le cas du Pérou, cette application, la pensée Gonzalo, a permis précisément de poursuivre la GP, même sans la direction du Président Gonzalo lui-même, comme la pensée guide n’est pas le capital d’un individu, mais l’application de l’idéologie de la classe à une réalité concrète qui, comme l’histoire l’a montré, est développé et incarné principalement (mais pas exclusivement) par un groupe de dirigeants.
Lorsque, par la progression du mouvement révolutionnaire cette pensée a prouvé sa justesse et tient un développement important, elle est identifié en particulier avec celui qui l’incarne, qui constitue la Direction. (Voir : Documents de base du PCP, Sur la pensée Gonzalo, 1988).
Comme nous l’enseigne le PCC, se fondant sur la thèse de Lénine sur masses-classes-partis-dirigeants (Voir : Le gauchisme, maladie infantile du communisme), attaquer les dirigeants du prolétariat au nom du « culte de la personnalité », c’est faire le jeu de la réaction pour décapiter la révolution, pour chercher à s’opposer à la direction des masses et pour les placer sous contrôle révisionniste.
Sur les contributions de validité universelle du Président Gonzalo
Les contributions de validité universelle du Président Gonzalo sont le fruit de l’application du maoïsme à la transformation de la réalité concrète péruvienne.
Nous savons que dans le particulier réside l’universel. Après deux ans de GP (1982), grâce à l’application et au développement de celle-ci, le Président Gonzalo et le PCP ont approfondi leur compréhension de la validité universelle du maoïsme, le reconnaissant par là comme une troisième étape, nouvelle et supérieure, du marxisme.
Cette compréhension du maoïsme est la principale contribution du Président Gonzalo qui s’est initialement heurté à une résistance ouverte de plusieurs organisations (y compris dans le MRI à l’époque). De nos jours, cette résistance à comprendre et à incarner la validité universelle du maoïsme est présente même chez certains qui se sont appelés maoïstes.
Le révisionnisme à la forme « maoïste » cherche à nier l’universalité du maoïsme et ce qui est fondamental : le Pouvoir.
D’une part, en déclarant son « insuffisance » et la nécessité d’une « nouvelle synthèse » comme Avakian ou le « socialisme du XXIe siècle » comme Prachanda, ou en simplement parlant d’un maoïsme sans les thèses maoïstes (sans GP comme stratégie militaire du prolétariat et unique chemin pour construire le nouveau Pouvoir, sans l’impérialisme comme tigre de papier, sans le capitalisme bureaucratique [dans les pays semi-coloniaux et semi-féodaux], sans contradiction comme unique loi fondamentale de la dialectique, etc.).
Nous exprimons notre opposition et notre combat contre le révisionnisme, en particulier, les traîtres pourris de la LOD et toutes les formes de révisionnisme au Pérou, aussi contre les têtes noires du Népal qui ont vendu la GP pour s’adapter au vieil Etat pourri et capituler devant l’impérialisme.
En outre, il y a l’importance d’observer et de combattre les thèses centristes dans le contexte de l’unité idéologique au sein du Mouvement Communiste International pour fermer le passage à l’infiltration idéologique du révisionnisme dans les rangs du prolétariat.
Vive le maoïsme ! A bas révisionnisme !
D’autres apports du Président Gonzalo constituent un plus grand degré de synthèse des enseignements qui ont leurs antécédents dans l’oeuvre des maîtres du prolétariat (Marx, Engels, Lénine, Staline, Mao Zedong), et ont émergé comme fruit de la pratique révolutionnaire du PCP, à travers l’application du marxisme-léninisme-maoïsme pour résoudre des problèmes nouveaux de la révolution péruvienne et de la situation internationale.
Pour commencer, est extrêmement importante la compréhension et l’application de la thèse maoïste du capitalisme bureaucratique qui est essentielle à la caractérisation de la révolution dans les pays semi-féodaux et semi-coloniaux, pour la définition des objectifs, de la colline du peuple et de celle des ennemis ; cela a été enrichi d’un approfondissement de la compréhension des caractéristiques du capitalisme bureaucratique, des factions de la grande bourgeoisie qui participent à son développement et comment cela fait évoluer la semi-féodalité et rend mature les conditions pour la révolution de Nouvelle Démocratie (voir : Ligne de la Révolution Démocratique.)
De même, il est très important de définir le chemin de la GP unitaire qui établit que les campagnes sont son théâtre principal et la ville un complément nécessaire, réglant par là la manière de spécifier la stratégie de la GP établie par le Président Mao dans les pays semi-féodaux et semi-coloniaux, où le développement du capitalisme bureaucratique a conduit à une considérable croissance des villes, augmentant l’importance stratégique de ces dernières dans le développement de la GP (Voir : Ligne Militaire).
D’autre part, à partir de la définition du principe de construction ’Sur la base idéologique-politique, en construisant simultanément l’organisation, au milieu de la lutte de classe et la lutte de deux lignes, le tout dans et en fonction de la lutte pour conquête du Pouvoir », le Président Gonzalo a également apporté une grande contribution à la compréhension du processus de (re-)constitution, comme des trois instruments pour la construction de nouveau Pouvoir préalable à la destruction de l’ancien Pouvoir.
Plus précisément en ce qui concerne la (re-)constitution, il nous a enseigné que celle-ci, selon ce qu’a établi le Président Mao, doit être élaboré en fonction du déclenchement de la Guerre Populaire, et ainsi, il doit y avoir une préparation idéologique et politique à travers l’application du maoïsme aux conditions concrètes (au moyen de manière centrale des études stratégiques des processus de la société) et une tenace lutte de deux lignes qui écrase toute opposition de commencer à préparer le contingent ; c’est sur et au milieu de cette avancée idéologique et politique (concrétisé dans la pensée guide, la Ligne Politique Générale, le Programme, etc.) que peut être soulevé au niveau organique un Parti communiste prêt à déclencher la Guerre Populaire.
Dans ce même sens, l’analyse de la condition actuelle de la lutte des classes et de ses perspectives, et en tirant les leçons des processus de restauration capitaliste, le Président Gonzalo nous parle de la nécessité de la militarisation des partis communistes dans le monde entier, ce qui est un processus consubstantiel de la (re-)constitution et nécessaire pour déclencher et ensuite développer la GP.
Par ailleurs, étant conséquent avec ce qu’a établi le Président Mao, il a conçu la construction concentrique des trois instruments comme la mise en oeuvre organique de militarisation : « prendre le Parti comme axe central et construire l’Armée autour de lui et, avec ces instruments, avec les masses en guerre populaire, construire autour d’eux l’Etat nouveau. » [La ligne de construction des trois instruments de la révolution]
En ce sens, la militarisation du Parti ne doit pas être comprise comme une position « militariste », mais au contraire, la militarisation du Parti est « l’ensemble des transformations, des changements et des ajustements nécessaires pour diriger la guerre comme principale forme de lutte qui génère le nouvel Etat », c’est une garantie pour appliquer le principe maoïste que le Parti commande au fusil, et pour que les trois instruments soient construits sous la direction idéologique et politique du Part à travers de la direction multi-modes, préparant les masses au moyen de la GP à lutter contre toute tentative de restauration, puisqu’il s’agit par la suite d’avoir une société militarisée ou « océan armé des masses » qui a ses racines dans Marx (Ligne de construction).
Nous notons de manière synthétique certaines des contributions de validité universelle qui rend clair ce qui est principal (en rapport avec l’analyse de la situation internationale, du travail de masse, la construction de la conquête du Pouvoir, des nouvelles formes de lutte et des organismes en fonction du développement organisationnel de la GP et la construction du nouveau Pouvoir, etc.).
Nous pensons qu’il est nécessaire de les comprendre à travers l’étude directe des documents du PCP, notamment ceux relatives au premier Congrès et à la troisième session plénière, et surtout, par leur application pour le développement de la révolution dans nos pays, qui est la forme par laquelle nous leur donnons un sens et pouvons les comprendre en profondeur.
Sur la Guerre Populaire au Pérou :
De ce qui précède, nous avons parlé de la transcendance qu’a été et qu’est la GP au Pérou à partir d’un point de vue idéologique et politique. Dans le même temps, nous exprimons notre soutien et de grandes attentes pour les GP qui se développement toujours plus en Inde, en Turquie et aux Philippines, qui sont pour nous et les communistes dans le monde entier un lumineux exemple, qui d’une manière ou d’une autre ont été en mesure d’apprécier les apports du Président Gonzalo au MLM.
Plus précisément en ce qui concerne la situation de la GP au Pérou dans les années qui ont suivi l’arrestation, en plus de ce que nous avons dit, nous avons besoin d’exprimer ce qui suit :
– Après l’arrestation du Président Gonzalo et d’une grande partie de la direction centrale du PCP en 1992, il y a eu un tournant revers et, de là, au milieu de la GP, s’est tenue une tenace lutte de deux lignes pour maintenir le cap indiqué par le Comité central lors de la troisième session plénière, magistralement synthétisé par Président Gonzalo dans son discours combatif, et pour unifier en la BUP [Base d’Unité Partidaire] affirmée par le premier Congrès.
– Au milieu du tournant est apparu la LOD (Ligne Opportuniste de Droite révisionniste et capitularde) qui a prôné les accords de paix sur la base de fausses lettres du Président Gonzalo et des « autocritiques » de dirigeants renégats du PCP, conçues par la même réaction même jointe aux capitulards et aux traîtres, coup monté que le PCP n’a pas hésité à combattre et à démasquer (et maintenant avoué par l’agent de la CIA Bartell Rafael Merino, comme quoi il a été l’auteur des « lettres de paix » attribuées au Prés. Gonzalo sur ordre de Fujimori – voir la vidéo youtube du procès de Fujimori).
A ce sujet, nous réaffirmons notre conviction que le Président Gonzalo avec ses nerfs d’acier combat toujours fidèlement aux principes dans a lumineuse tranchée de combat.
– Cette LOD s’est structurée dans les prisons et s’est développée dans le parti comme oppsition à la préparation de la prise du pouvoir dans tout le pays. Après l’arrestation de passe Président Gonzalo, c’est Feliciano qui a assumé la responsabilité de la direction, qui a également été arrêté et est maintenant un renégat immonde, qui s’est repenti et converti à la religion, demandant pardon pour son rôle dans le GP.
– Par la suite apparaît un autre secteur dirigé par Artemio ou Julio (dans le haut Huallaga) qui ont assumé la position de la LOD et se sont joints au rat José de la VRAE, menant un coup de droite contre le Parti en 1999.
Dans le cas du rat Artemio, il a impulsé, depuis la clandestinité, la capitulation, utilisant les armes non pas pour développer le nouveau Pouvoir, mais pour mendier pour une bouchée de pain avec la consigne de « solution politique aux problèmes issus de la guerre », de sorte que ses actions ne cherchaient qu’à faire pression sur le vieil État péruvien pour une négociation.
Ainsi, sa récente arrestation n’est que l’épilogue qui conclut une capitulation négociée aux mâchoires de la réaction, pour des miettes, en se couvrant du statut de dirigeant historique du PCP. Arrestation qu’a prétendu utiliser la réaction pour continuer sa campagne contre la GP, en cherchant à générer de la confusion, la démoralisation des masses au Pérou et dans le monde entier, et à continuer son discours sur « la fin de Sendero. »
Devant cela, nous affirmons : la GP au Pérou ne s’est pas arrêté, même pas pour une minute, depuis qu’elle a été lancée le 17 mai 1980, elle continue à se développer dans les situations normales de progrès et de reculs, que traverse toute la guerre prolongée, les camarades du PCP luttent et persistent à lutter pour la solution complète des problèmes générés par l’inflexion de 1992, regroupant et amplifiant leur influence sur les masses en fonction du développement de la GP.
– Il a récemment mis en lumière, grâce au parrainage de la réaction, un petit groupement de révisionnistes de la LOI (Ligne opportuniste de gauche), dirigée par les frères Quispe Palomino, qui veulent être considérés comme le PCP, mais sont des révisionnistes armés servant les plans de la réaction, ce sont des militariste (ils ne transforment ni ne génèrent le nouveau Pouvoir mais recréent et s’alimentent de l’ancienne société), ils attaquent le Président Gonzalo et la GP au Pérou, ils attaquent la VUP [Base d’Unité Partidaire] et la pensée Gonzalo, en synthèse, ce sont des contre-révolutionnaires qui servent les plans de la réaction de prétendre à liquider la GP.
– Il est du devoir des communistes au niveau international de défendre le GP au Pérou comme phare rouge et principalement de suivre son lumineux chemin de (re-)constituer des Partis Communistes et de déclencher la GP. En ce sens, nous considérons comme très important que le PCP avance dans l’équilibre des problèmes présentés dans le développement de la GP, ce qui servira l’ensemble du MCI.
Dans le même temps, nous réaffirmons qu’en dépit des dits problèmes, le devoir des communistes est d’abord et avant tout de défendre la GP au Pérou, et en second lieu de formuler les critiques si nécessaires, mais en ce cas en évitant le liquidationnisme qui s’est exprimé ces dernières années de la part de différentes organisations.
– Nous soutenons les camarades qui persistent dans le cours de la Guerre Populaire et ont pris position sur la nécessité de la réorganisation du PCP dans et pour la guerre populaire en lutte mortelle contre le révisionnisme à l’intérieur et l’extérieur, et la nécessité de récupérer par la guerre populaire ce qui a été perdu. Vive la glorieuse GP au Pérou !
La lutte contre le révisionnisme et nos tâches
Comme le marxisme nous l’enseigne, il a été développé et continue de développer à travers la lutte et, en particulier, la lutte contre le révisionnisme historique (le « marxisme » ou même le « maoïsme » en forme et en mots, mais des intérêts réactionnaires en essence et en pratique, à la recherche de la capitulation et de la liquidation des luttes et des organisations communistes et de masses).
La classe a compris la nécessité de combattre le révisionnisme inséparablement de l’impérialisme et de la réaction à travers le monde.
L’histoire de la révolution prolétarienne (en particulier la lutte entre restauration et contre-restauration en Chine et en URSS), et aujourd’hui, la situation du mouvement communiste international (les différentes formes de l’opportunisme au Pérou, la trahison au Népal, et les mots à la mode d’Avakian, entre autres) montrent la nécessité de combattre le révisionnisme comme principal danger, lutte qui s’exprime à travers la contradiction entre révolution et contre-révolution, en essence, sur la question fondamentale du maoïsme, la conquête et la défense du pouvoir.
Est très nécessaire de développer la lutte de deux lignes lutte au sein du Mouvement Communiste International (MCI), ce qui implique : la bilan de l’expérience passée de la lutte entre révolution et contre-révolution et les apports justes que chaque parti et organisation peut faire, où nous avons la conviction, rappelons-le, que sont de grande importance pour assimiler et appliquer le maoïsme les contributions de valeur universelle faites par Président Gonzalo.
Cette discussion devrait inclure, par son importance, le bilan de la GP, et en particulier de la GP au Pérou, en bonne partie encore confuse. De même, des GP en Inde, aux Philippines et en Turquie, qui serviraient à une plus large diffusion de leurs positions et leurs leçons.
A partir de cette lutte doivent se distinguer les camps et réellement être en évidence et totalement écrasé le révisionnisme qui vient à s’exprimer.
Dans le cadre de cela, en se délimitant profondément de la trahison au Népal dirigée par Prachanda, nous saurons, spéculation mise de côté, dans quelle mesure ou non, il existe ou pas une ligne et des cadres capables de reprendre la voie révolutionnaire.
Ce chemin signifie la reconstitution du PCN pour reprendre la GP et non, comme le font mêmes les opposants à Prachanda, d’utiliser le discours du « retour » comme un moyen de faire plus de pression politique en faveur de la participation au sein du vieil État et d’être reconnu par l’impérialisme comme ses laquais numéro un.
Nous combattons et répudions cette trahison, et nous avons confiance que le prolétariat et le peuple du Népal avancera, prendra l’initiative, écrasera et balaiera ce révisionnisme pourri à travers la GP, donc, que le révisionnisme sera définitivement mis en déroute dans la pratique de la lutte des classes et non pas avec des mots aussi gracieux qu’ils soient.
Sur la base du dernier point, nous sommes d’accord sur la nécessité de développer dans tout le MCI la lutte de deux lignes et de générer les débats nécessaires pour gagner l’unité dans une ligne générale qui fournit la base pour la construction d’une nouvelle internationale.
Ce travail nous prendra des années et développera principalement la révolution, ce ne sera pas le produit d’une « lutte théorique » limitée à la controverse sur Internet ou en marge de la pratique, dont nous savons que c’est le seul critère de la vérité.
« L’action transformatrice du monde est celle avec l’idée guide » (Président Gonzalo). La forme la plus puissante pour combattre le révisionnisme est l’application du marxisme-léninisme-maoïsme, principalement maoïsme et les contributions de validité universelle du Président Gonzalo à la réalité concrète, pour se concentrer sur la (re-)constitution de Partis Communistes militarisés et le déclenchement et le développement des Guerres Populaires au service de la révolution mondiale.
Le combat contre le révisionnisme au niveau national et international et l’unification des communistes à travers le monde doivent être faites au moyen et sur l’avancée des tâches ci-dessus, lesquelles seront l’expression de la montée de cette Nouvelle Grande Vague de la Révolution Prolétarienne Mondiale en laquelle nous nous situons, qui écraser les apparences de la « retraite » convergeant avec la LOD, pour réaffirmer la vérité que nous vivons, que la révolution est la tendance historique et politique principale.
Vingt ans après le discours combatif du Président Gonzalo, nous réaffirmons la reconstitution de Partis Communistes militarisés pour déclencher la GP dans nos pays afin de détruire le vieux Pouvoir et de construire sur ses ruines le Nouveau Pouvoir qui concrétise la dictature ouvrière-paysanne, pour établir la Nouvelle Démocratie, la dictature du prolétariat, et à travers de révolutions culturelles joint à tous les peuples du monde à avancer vers notre but ultime, le communisme.
Vive le discours combatif du Président Gonzalo !
Imposer le maoïsme comme commandement et guide de la révolution mondiale !
Vive les guerres populaires au Pérou, en Inde, en Turquie et aux Philippines !
Combattre l’impérialisme, le révisionnisme et la réaction mondiale, de manière inséparable et implacable !
Vive le Président Gonzalo, défendre sa vie avec davantage de guerre populaire !
Arborer, défendre et appliquer le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement maoïsme !
Reconstituer les Partis Communistes pour déclencher dès que possible les guerres populaires dans nos pays !
Partido Comunista del Ecuador – Sol Rojo
Organización Maoísta Para la Reconstitución del Partido Comunista de Colombia
26 septembre 2012