Par Les Rebelles révolutionnaires de la section de philosophie et sciences sociales de l’Académie des sciences – 3 juillet 1967

1. L’anarchisme nie le pouvoir du prolétariat et est opposé à la pensée Mao Zedong. « Nous ne reconnaissons aucune autorité basée sur la confiance. Toutes les règles et toutes les contraintes doivent être abolies. »

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Toutes ces négations reviennent à rejeter toute autorité, même le pouvoir du prolétariat, et en particulier le pouvoir absolu de la pensée Mao Zedong.

2. L’anarchisme nie toute direction loyale à la pensée Mao Zedong et invite à bombarder le quartier général du prolétariat. « Vive la suspicion envers tout ! Rejetez tout, renversez tout ! A bas tous les gouvernants, supprimez toutes les barrières ! » Cela veut-il dire que la direction du quartier général prolétarien, représentée par le président Mao, doit être soumise elle aussi, à la suspicion ? Et doit-il être également rejeté et renversé ? Doit-il être aussi considéré comme une « barrière » et « supprimé » ?

3. L’anarchisme abolit la différence fondamentale existant entre la dictature prolétarienne et la dictature bourgeoise, et s’oppose à la dictature prolétarienne.

« Transformer tous les organes actuelle de la dictature prolétarienne ! Réformer totalement la dictature prolétarienne ! A bas toute la bureaucratie, à bas tous les mandarins ! »

Tous ces slogans, tous ces « haros » sont en réalité dirigés contre la quartier général prolétarien.

4. L’anarchisme sape la grande alliance des révolutionnaires prolétariens. « Vive la fraction révolutionnaire ! Que chaque groupe lutte pour soi, que chaque individu lutte pour lui- même ! Tout ira bien quand le désordre sera assez grand pour obliger chacun à être son propre groupe de combat ! » Il faut combattre la forme de discipline révisionniste bourgeoise. Mais jamais la discipline révolutionnaire prolétarienne. Nous devons transformer en désordre l’ancien ordre bourgeois révisionniste. Mais jamais transformer en désordre le nouvel ordre prolétarien ou la grande alliance des révolutionnaires.

5. L’anarchisme trouble la lutte pour la prise du pouvoir par les révolutionnaires prolétariens. « Niez toute forme de pouvoir ! Il faut réaliser l’anarchie au plus tôt ! Quiconque obéit aux instructions des dirigeants prolétariens a une « mentalité d’esclave » !

Ceux qui répandent ces idées sont opposés à la prise du pouvoir par la révolution prolétarienne.

6. L’anarchisme s’oppose au principe du président Mao sur les comités révolutionnaires de triple alliance [masses, parti et armée] pour la prise du pouvoir. « Tous les cadres qui se disent des « chefs » doivent se retirer, tous sans exception. A bas tous les chefs ! »

Ces mots d’ordre ne font aucune référence entre dirigeants prolétariens et dirigeants bourgeois.

7. L’anarchisme nie le centralisme démocratique prolétarien et préconise une démocratisation totalement bourgeoise. « Maintenant que progresse la démocratie élargie, aucun ordre ne peut m’être donné. Je ferai ce qui me plaît ! Vive le mot d’ordre révolutionnaire : chacun à sa guise ! » Notre démocratie élargie se trouve cependant sous une direction extrêmement concentrée.

8. L’anarchisme nie l’organisation révolutionnaire prolétarienne et la discipline ; il sabote l’ordre socialiste. « Supprimer l’organisation et la discipline sous toutes ses formes ! Elles sont des obstacles et doivent disparaître. Assurer à chacun a paix intérieure ! Mon cœur n’est pas en paix parce que la démocratie est opprimée. »

La « paix intérieure » est conditionnée par la classe. Il n’y a pas de paix intérieure prolétarienne coexistant avec une paix intérieure bourgeoise. L’une n’est possible qu’aux dépens de l’autre. Tout verbiage abstrait sur la paix intérieure est banni de la discipline révolutionnaire prolétarienne.

9. L’anarchisme exagère les inconvénients et les erreurs des organisations révolutionnaires et des groupes de la gauche ; il apporte la division dans les organisations révolutionnaires. L’anarchisme est l’instrument des dirigeants pro-capitalistes.

10. L’anarchisme sape la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne.


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