Il n’aura guère fallu de temps pour que la crise générale du capitalisme s’accompagne d’un conflit militarisé, d’un affrontement, d’une transformation de l’ancienne politique du rapport de force en guerre impérialiste.

Même la crise sanitaire n’aura pas permis une « pause », une unité au moins de façade.

C’est que ce n’est une situation marquée par une militarisation de la crise, mais bien une période historique caractérisée par la dialectique qui existe entre la crise générale du capitalisme et la guerre impérialiste. La guerre impérialiste est un moyen pour le repartage du monde, un levier qui, tout comme la restructuration, doit forcer les possibilités d’expansion de l’accumulation du capital.

Et les contradictions sont si aiguës qu’il y a une poussée à tous les niveaux afin de contribuer au repartage du monde. En ce sens, au-delà de l’affrontement entre la Russie et l’Ukraine, il y a un affrontement entre la Russie et l’OTAN, c’est-à-dire substantiellement entre la superpuissance américaine et son challenger chinois.

L’irruption de la guerre impérialiste confirme le caractère terrible de la situation. La crise générale, avec la restructuration et la guerre impérialiste, avec la décadence des couches dominantes et des valeurs sociales, s’impose à tous les niveaux. Elle s’empare, dans les faits, de toujours plus d’espaces dans la vie quotidienne des gens sur la planète. Personne ne peut empêcher une transformation systématique des consciences, des conceptions, des pratiques. Tout le monde se voit, d’une manière ou d’une autre, impliquée dans une transformation de la réalité à tous les niveaux. Les communistes établissent la seule alternative : la révolution mondiale !


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