ALCHIMIE. Nom donné à la chimie du moyen âge au stade pré-scientifique de son développement. Les alchimistes cherchaient à transformer les métaux ordinaires en or ou en argent, à l’aide de la « pierre philosophale » aux propriétés « miraculeuses ».

Ils s’efforçaient également de découvrir l’« élixir de vie », source imaginaire d’une jeunesse éternelle.

L’alchimie a été répandue surtout à l’époque où la féodalité dominait en Europe occidentale, où l’Eglise catholique proclamait que la science était la servante de la théologie et entretenait par tous les moyens la croyance au surnaturel ; « il existe… un lien très étroit entre alchimie et religion » (Engels : « Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande », M. 1946, p. 36).

Cependant, il arrivait aux alchimistes, avides de trouver la « pierre philosophale », de tomber sur quelque précieuse découverte (c’est ainsi qu’ils ont découvert diverses substances jusqu’alors inconnues : l’acide chlorhydrique, le phosphore, des sels, etc.).

Malgré leur forme fantastique, les conjectures des alchimistes quant à l’unité de la matière et à ses transformations, ont joué un rôle positif. Les faits accumulés par les alchimistes et les expériences réalisées par eux ont frayé la voie à certaines notions de la chimie scientifique.

Les alchimistes les plus connus sont : Geber (Al-Djaber) (VIIIe s.- début du IXe s.) et R. Bacon (V.)


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